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3 juillet 2019
Impossible d’y échapper : le phénomène de la « Decentralized Finance », ou DeFi, déferle sur le monde. Pour les uns, c’est l’avenir de la finance, ni plus, ni moins.
Pour les autres, c’est un système financier en roue libre qui offre autant de garanties qu’un navire parti à la dérive.
En réalité, ce qu’on appelle parfois la « DeFi crypto », tant ce système est lié à l’univers de la cryptomonnaie, constitue un socle extrêmement solide sur lequel se déploient d’ores et déjà de nombreuses transactions financières en toute sécurité.
Et cela, grâce aux fameuses DApps, qui sont à la base du fonctionnement de la DeFi.
La finance décentralisée, ou « DeFi » (de l’anglais « Decentralized Finance ») désigne une infrastructure financière innovante dont la particularité est de ne pas reposer sur une banque centrale ou sur des agences gouvernementales pour fonctionner.
Mais qu’est-ce qu’un système financier décentralisé, exactement ?
C’est un écosystème dans lequel les transactions n’ont pas besoin d’être validées par des intermédiaires, puisqu’elles s’appuient sur la technologie blockchain (et sur le principe du contrat intelligent), en peer-to-peer, c’est-à-dire de personne à personne : aucune entité officielle ne détient le contrôle ou ne peut modifier les transactions réalisées.
Cette infrastructure de finance décentralisée recouvre un ensemble d’applications dédiées (appelées « DApps ») qui proposent différents services aux particuliers et aux entreprises : obtention de prêts, transferts d’argent dans le monde entier, placements d’épargne ou boursiers, Yield Farming, etc.
Ces applications constituent la pierre angulaire de cette plateforme décentralisée, à tel point qu’on donne parfois une définition du système financier décentralisé comme étant l’ensemble des applications DApps reposant sur la blockchain et sur les contrats intelligents (smart contracts).
L’avantage, c’est la grande accessibilité du processus.
Ainsi, proposer aujourd’hui des produits financiers ou des solutions de financement tient de la gageure, car il faut au préalable faire une demande d’agrément en qualité d’établissement de crédit auprès de l’ACPR et de la Banque de France, disposer d’un capital de plusieurs millions d’euros et s’armer à la fois de patience et de solides soutiens juridiques.
Grâce à la DeFi, plus besoin d’en passer par là : les applications décentralisées permettent d’échanger, de prêter et de commercer sans intermédiaires.
N’importe qui peut agir en qualité d’échangeur, de prêteur ou de fournisseur de liquidités.
À l’origine, le concept de système financier décentralisé vient de l’univers des cryptomonnaies – raison pour laquelle les termes « crypto » et « DeFi » sont souvent employés de concert, puisque la DeFi se sert de la crypto pour exister.
Dans leur majorité, les services de la Decentralized Finance sont reliés au réseau Ethereum, qui n’est autre que la place de marché de cryptomonnaies la plus importante après le Bitcoin – et celle qui a lancé le principe de finance décentralisée.
Aujourd’hui, en 2023, les principales blockchains proposent des services de finance décentralisée : Near Protocol, Fantom, Solana, Avalanche…
En 2013, le Canadien d’origine russe Vitalik Buterin rédige un document qui décrit une plateforme open source permettant aux programmeurs d’imaginer leurs propres applications : c’est l’acte de naissance de la DeFi crypto.
Cette plateforme décentralisée est conçue pour que d’autres applications de type blockchain puissent être développées sur le même réseau, ce qui permet de proposer toujours plus de services liés à la finance décentralisée.
Le fonctionnement de la DeFi (Decentralized Finance) est lié aux cryptomonnaies, elles-mêmes basées sur la blockchain et sur les contrats intelligents.
La DeFi s’appuie sur la crypto et sur le principe du contrat intelligent pour proposer des services financiers, indépendamment de tout intermédiaire.
Pour tirer parti du système financier décentralisé, les utilisateurs passent par des applications DApps qui leur proposent des services en peer-to-peer, c’est-à-dire de particulier à particulier, mais par le biais des portefeuilles de cryptomonnaies.
Les possesseurs de cryptomonnaies (Bitcoin, Ethereum, etc.) ont ainsi accès à des services et à des produits financiers sans passer par les banques traditionnelles, sans fournir de justificatifs, et sans ouvrir de compte.
Ils peuvent négocier des prêts d’argent (en utilisant un smart contract), acheter des produits dérivés (contrats à terme et autres produits en version DeFi crypto), immobiliser des cryptomonnaies pour toucher des intérêts sous forme de récompenses (le « staking »), ce qui en revient à épargner à des taux plus intéressants que ceux proposés par les banques…
Et, bien sûr, acheter de la cryptomonnaie (tokens, pièces de monnaie comme Ether ou Solana, etc.), acheter de L’USDT ou réaliser des transactions de pair-à-pair.
Quant au développement des DApps, il est libre : les protocoles de la finance décentralisée sont ouverts et les applications sont en open source.
N’importe qui peut développer une application sur la DeFi crypto, et n’importe quel utilisateur peut inspecter son code à tout moment, voire y apporter des améliorations.
Cette ouverture de la crypto DeFi favorise l’émulation des développeurs, et in fine l’innovation.
La DeFi crypto s’appuie sur la blockchain et sur les contrats intelligents pour fonctionner.
Mais qu’est-ce qu’un contrat intelligent, au juste ?
Les smart contracts sont des contrats stockés dans la blockchain, exécutés de façon automatique, et de pair-à-pair, lorsque les conditions précisées en amont sont remplies.
Chaque contrat est un code informatique qui sert d’accord entre deux parties : il est donc envoyé sans l’intervention d’un tiers.
En somme, les contrats intelligents permettent de réaliser des transactions sans l’intervention d’un intermédiaire, en peer-to-peer.
Cette technologie supprime le besoin de recourir à une garantie ou à une assurance – dans le cadre d’un prêt, par exemple.
C’est vrai pour tous les types de transactions dans la DeFi, et c’est pourquoi les smart contracts sont si présents dans cet écosystème qu’est la finance décentralisée.
Aujourd’hui, la finance décentralisée ne représente qu’une goutte d’eau dans cet océan qu’est la finance traditionnelle.
Sa complexité pour les usagers et son langage volontiers obscur (DeFi pour « Decentralized Finance », DEX pour « échanges décentralisés », DApps pour « applications décentralisées », blockchain, staking, pool de liquidités…) agissent encore comme des repoussoirs pour les particuliers.
Ce faisant, la DeFi reste difficile à appréhender, bien qu’elle soit de plus en plus facile d’accès, puisqu’il suffit de se connecter à une plateforme d’échange (comme Coinhouse !) pour acheter de la cryptomonnaie et utiliser les services financiers décentralisés.
Ces difficultés rencontrées par la finance décentralisée auprès du grand public a quelque chose d’ironique, quand on sait que la DeFi est née de l’ambition de redonner aux citoyens le contrôle de leur destin financier.
Car, oui, le but originel de la DeFi crypto est là : dans cette notion de liberté dont les usagers pourraient jouir en reprenant leur indépendance vis-à-vis des institutions financières et des organismes privés qui mettent des barrières, dictent leurs conditions, et n’hésitent pas à exclure certains profils.
Ainsi, la DeFi dessine un monde où la finance serait inclusive, au sens où elle n’oublierait personne.
Par exemple, obtenir un prêt via une application décentralisée s’avère beaucoup plus simple, puisque la transaction ne dépend pas du bon vouloir d’une banque.
Il suffit de détenir des cryptomonnaies pour utiliser une telle application et s’affranchir du carcan créé par les institutions financières.
L’objectif de la « Decentralized Finance », ou DeFi, n’est pas de remplacer le système financier traditionnel.
Ce qu’elle veut, c’est proposer une alternative aux acteurs du marché (notamment aux particuliers emprunteurs et investisseurs) pour leur permettre de gérer leurs liquidités ou leurs placements de façon simple et sécurisée, en dehors des contraintes imposées par les institutions financières.
À ce jour, il est donc compliqué de parler de révolution à propos de la DeFi crypto, dans la mesure où elle reste l’apanage de quelques happy few.
Pour autant, les caractéristiques de la finance décentralisée lui confèrent un réel potentiel disruptif.
Ces particularités autorisent à imaginer, dans quelques années, un monde dans lequel la majorité des transactions seront traitées à travers la blockchain et les contrats intelligents.
D’ailleurs, malgré les craintes exprimées par les acteurs du marché, des milliards de dollars sont injectés chaque année dans les protocoles DeFi.
La transformation digitale de la finance ne fait sans doute que commencer !
L’utilisation de la DeFi crypto offre de multiples avantages aux particuliers comme aux entreprises. Quels sont-ils ?
C’est sans doute la plus importante caractéristique de la crypto DeFi : cet écosystème financier est ouvert à toutes et tous.
La finance décentralisée n’applique aucune restriction, elle ne discrimine pas les usagers, et elle n’impose pas de règles obscures qui favorisent les mieux dotés et empêchent les plus modestes d’accéder aux services financiers.
Alors que le système bancaire traditionnel exclut une partie des particuliers et des entreprises, par exemple lorsqu’il s’agit de consentir des prêts ou de proposer des placements à des taux d’intérêt intéressants, la DeFi crypto brille, au contraire, par son accessibilité.
En ce sens, c’est un levier permettant d’atténuer les inégalités financières, car les transactions ne dépendent ni des décisions des banques ni des obligations imposées par les autorités financières.
Il est peu de dire que les craintes des acteurs traditionnels du marché au regard de la DeFi crypto ne sont pas fondées : la finance décentralisée offre un cadre à la fois plus sécurisé, plus transparent et plus efficace que l’environnement financier classique.
Le niveau de garantie permis par la blockchain est extrêmement élevé : les transactions financières ne peuvent pas être modifiées ni altérées.
Les contrats intelligents contribuent à automatiser les services financiers, ce qui se traduit par des transactions instantanées et par un gain de temps précieux pour les investisseurs.
En somme, la robustesse des protocoles de la DeFi annule les risques pour tous les acteurs du système, tout en rendant les échanges plus efficaces et plus prompts.
En éliminant le facteur humain de l’équation, la finance décentralisée atteint un niveau optimal de neutralité.
Ce faisant, la DeFi crypto identifie et prévient les pratiques illégales ou déloyales – escroqueries financières, fraudes, délits d’initié… – en apportant, dans le même temps, une visibilité maximale sur les transactions et sur leur déroulement.
Elle réduit également les risques liés aux erreurs humaines.
Tout n’est pas parfait, bien entendu : tout en offrant des garanties, la DeFi crypto n’est pas exempte de risques.
Par exemple, il faut garder à l’esprit que certains protocoles de la finance décentralisée sont intégrés à leur token natif, et donc soumis à l’évolution du cours de ce dernier – une brusque baisse de la valeur pouvant avoir un effet négatif sur les applications qui lui sont associées.
Cela reste néanmoins un outil solide et très sécurisé dans l’ensemble.
L’univers de la DeFi, ou « Decentralized Finance », a vu le jour avec l’application MakerDAO en décembre 2017.
Cette application a lancé sa propre monnaie virtuelle, le DAI, un stablecoin : une devise dont la valeur est stable, toujours égale au dollar, quelles que soient les circonstances.
De sorte que 1 DAI vaut constamment 1 dollar, que 10 DAI valent 10 dollars, etc.
Toutefois, le DAI n’est pas directement indexé sur une réserve de dollars, mais basé sur une réserve en cryptomonnaies, l’indexation sur le dollar étant assurée par un mécanisme différent – et complexe.
L’avantage ? Dans un écosystème soumis à de fortes variations, avec des cryptomonnaies qui atteignent des sommets pour s’écrouler quelques jours plus tard, le stablecoin offre une stabilité bienvenue.
MakerDAO est hébergé sur la blockchain Ethereum.
Ce protocole est aujourd’hui entièrement décentralisé, ce qui en fait l’un des premiers à avoir atteint cet objectif sur le réseau Ethereum : la communauté Maker est chargée de l’intégralité des facettes du protocole.
Ce qui signifie que le développement de ce dernier sera déterminé, à l’avenir, par les membres de la communauté.
Le DAI constitue le socle de la finance décentralisée, ou DeFi crypto.
MakerDAO se positionne comme le marché primaire d’émission monétaire et les néo-plateformes prennent la place d’un marché secondaire de mise à disposition de cette masse monétaire.
Cela n’est pas sans rappeler le fonctionnement d’une banque centrale et des banques commerciales, ces nouveaux acteurs répliquant des éléments connus du monde de la finance.
C’est sur ce marché primaire que les acteurs se rencontrent et s’échangent de nouvelles valeurs.
Depuis 2019, MakerDAO a lancé un nouveau protocole (Multi-collateral DAi) qui lui permet d’accepter des échanges avec d’autres tokens que l’ETH.
Variables, les valeurs de garantie sont décidées dans le cadre de la gouvernance du protocole, elle-même rendue possible par l’autre token émis par MakerDAO : le Maker (MKR).
Autant d’éléments qui constituent des piliers de la crypto DeFi.
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