Investir dans les crypto-actifs comporte des risques de liquidité, de volatilité et de perte partielle ou totale en capital. Les crypto-actifs conservés ne sont pas couverts par les mécanismes de garantie des dépôts et des titres.
Incrivez-vous à notre newsletter
Partenaires
Nos comptes
2024 - all right reserved - coinhouse
Coinhouse
Coinhouse SAS au capital de 210.000€, RCS Paris 815 254 545, siège social : 14 Avenue de l’Opéra 75001 Paris – support@coinhouse.com. Enregistrée auprès de l’AMF au titre des activités d’achat/vente d’actifs numériques contre monnaie ayant cours légal, d’échange d’actifs numériques contre d’autres actifs numériques et conservation d’actifs numériques pour compte de tiers sous le numéro : E2020-001.
Coinhouse payment solutions
Société immatriculée au RCS de Paris sous le numéro 914 384 557, enregistré auprès de par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution en tant qu’agent prestataire de services de paiement sous le numéro 727503 de l’établissement de monnaie électronique Treezor, dont le siège social est situé 33 avenue de Wagram, 75017 Paris.
Conditions générales, avertissements et documents légaux.
Investir dans
la crypto avec Coinhouse
Dans le monde des crypto-actifs, on entend souvent parler de minage (ou mining), cette activité qui peut rapporter de confortables revenus en cryptos. Le système repose en grande partie sur le travail des mineurs. Mais le minage est loin d’être évident à mettre en place.
Consultez le cours Bitcoin en direct
Nous allons voir que le minage de crypto-actifs consiste surtout en une activité devenue extrêmement concurrentielle qui nécessite des calculs préalables complexes pour prévoir sa rentabilité.
Les crypto-actifs sont des systèmes décentralisés. L’émission de ces actifs et les décisions les concernant ne sont pas faites par une banque centrale ou par un acteur unique, mais par un réseau de machines interconnectées.
C’est quoi le minage de crypto-actif, concrètement ? Le minage de crypto, également appelé preuve de travail (Proof of Work) est l’activité qui consiste, à l’aide de matériel informatique, à vérifier et enregistrer des transactions sur une blockchain. La plupart du temps, le protocole informatique prévoit une rémunération pour ces mineurs, sous la forme de création monétaire de l’actif en question.
Chaque mineur est en compétition avec les autres. Pour « graver » un nouveau bloc de transactions dans la blockchain, il est nécessaire de résoudre un problème cryptographique simple, mais dont le résultat est très long à obtenir.
Le premier ordinateur à trouver la solution au problème valide les transactions en attente. Cette validation lui permet de recevoir la récompense prévue. Bien souvent, les mineurs s’organisent en groupes appelés pools qui se répartissent les récompenses si l’un d’entre eux est l’heureux élu.
La première blockchain, Bitcoin, a été créée en 2009. C’est à ce moment-là qu’est apparue l’expression « minage de crypto-actifs ». Au début, seule une poignée de développeurs passionnés par le projet géraient cette étape cruciale. À cette époque, le seul composant informatique utilisé pour le mining était le processeur des PC (CPU). Il suffisait amplement aux débuts du Bitcoin, en plus d’être simple d’utilisation. Aujourd’hui, le rendement d’un processeur serait bien insuffisant pour exercer cette activité.
Laszlo Hanyecz, connu pour avoir effectué le premier paiement en bitcoins, est aussi célèbre pour avoir été le premier mineur utilisant des cartes graphiques (GPU). Il a réussi à adapter l’algorithme avec succès, obtenant une forte augmentation de son rendement.
Lorsqu’il en parle avec Satoshi Nakamoto, l’inventeur du bitcoin, celui-ci se montre inquiet. Il craint que l’usage du GPU limite l’activité aux mineurs les mieux équipés, au détriment des autres. Laszlo Hanyecz décide alors de ne plus évoquer sa découverte. Trop tard, car le minage GPU prend rapidement de l’essor.
D’autres technologies ont été essayées, avant l’apparition des Application-Specific Integrated Circuits (ASICs), du matériel informatique dédié qui permet de miner beaucoup plus efficacement, et en consommant moins d’électricité. La configuration des machines est aussi plus simple avec les ASICs. En 2023, la totalité des mineurs de Bitcoin sont des mineurs ASIC. Ce sont des machines chères, et la demande est telle qu’il est difficile de s’en procurer. Le fabricant le plus connu à l’heure actuelle est Bitmain.
Le minage a deux buts :
Les crypto-actifs reposent sur la blockchain. Le minage consiste à solutionner des problèmes cryptographiques simples, mais dont le résultat est long à obtenir. Pour cela, il faut des machines disposant d’une solide puissance de calcul car tout ce travail est automatisé. Plus les mineurs sont nombreux à résoudre les problèmes nécessaires à la validation de la transaction, donc plus leur puissance de calcul totale augmente, et plus la difficulté à résoudre le problème posé augmente.
Le mineur joue un rôle important : la sécurité du réseau et son bon fonctionnement reposent sur son travail, ainsi que le caractère immuable d’une blockchain. C’est grâce à ce travail que toute transaction gravée sur une blockchain est impossible à modifier.
La rentabilité du matériel de minage dépend de plusieurs facteurs:
Si vous planifiez de créer une opération de minage, il faudra acheter du matériel, et ce matériel peut être très cher. En général, plus le matériel est puissant (donc le hashrate élevé), et plus son coût est important
L’électricité est le coût principal d’une installation de minage. On considère qu’en général, en France tout du moins, le prix de l’électricité est trop important pour qu’une opération de minage soit rentable
Les revenus des mineurs sont intégralement versés en Bitcoin, dont le cours peut être très volatile. Celui-ci impacte donc directement la rentabilité potentielle d’une opération de minage.
Calculer la rentabilité d’une installation de minage dépend de tous ces paramètres, et peut donc être relativement complexe à calculer. En général, on estime qu’une opération rentable s’appuie sur des économies d’échelle, et que donc les plus grosses entreprises dans ce domaine sont les plus rentables.
Une ferme de minage est un lieu dans lequel sont installés une grande quantité d’ordinateurs et serveurs dédiés au minage de crypto. Cela permet aux mineurs de générer une immense puissance de calcul pour augmenter leur rentabilité.
Il en existe un grand nombre. Voici les principales à connaître :
Ce nouveau service offre la possibilité de miner des crypto-actifs sans devoir acheter ou installer de matériel. Le principe du cloud mining est le suivant : une entreprise investit dans le matériel nécessaire pour miner efficacement. Elle gère tout l’aspect technique, les factures énergétiques, l’achat de matériel… Elle propose aux particuliers des contrats pour « louer » sa puissance de calcul en cloud. Le particulier n’a donc rien à faire, si ce n’est investir. En contrepartie, il obtient des revenus issus du minage. Bienvenue dans l’ère du cloud mining.
Ce service se présente sous la forme d’un contrat. L’utilisateur choisit la crypto-actif à miner et la puissance de calcul louée. L’entreprise de mining se charge du reste.
Au niveau mondial, les entreprises de cloud mining s’installent dans les pays qui proposent un faible coût de l’électricité. Pour le particulier, cela paraît très avantageux au premier abord, car il n’investit pas dans le matériel nécessaire, ne subit pas les désagréments du minage à domicile (bruit, chaleur, consommation), et son contrat est conclu en quelques clics.
Même dans le cadre du cloud-mining, il n’y a donc pas de solution miracle. De nombreuses recherches sont nécessaires au préalable, notamment pour connaître le sérieux de l’entreprise, pour savoir si les crypto-actifs proposées sont intéressantes à miner et pour faire des simulations de rentabilité. Et bien entendu, l’entreprise qui gère ces machines prélèvera une commission sur les revenus qui peut être relativement importante.
La plupart du temps, les personnes intéressées vont se focaliser sur le prix de l’électricité et les revenus potentiels que du matériel de minage peut engendrer. Mais il y a un coût très important qu’il faut prendre en compte de prime abord: l’achat des ASICs. On parle alors de plusieurs milliers d’euros pour commencer.
Il faut donc garder à l’esprit que pendant une assez longue période (au moins un an), tous les revenus générés par le minage seront consacrés au remboursement de l’achat de ces machines, avant même qu’elles aient permis de gagner le moindre euro.
Ce genre de matériel, très spécifique, peut devenir rapidement obsolète : de nouvelles machines sortent chaque année, toujours plus puissantes. Leur prix à la revente est donc négligeable au bout de quelques années.
La volatilité des crypto-actifs est aussi à prendre en compte. Le mineur reçoit des jetons de la crypto qu’il a minée. Si le cours de celle-ci se stabilise ou augmente, il peut gagner des sommes intéressantes. Mais si le cours s’effondre, ses jetons perdent aussitôt en valeur.
La question se pose alors : faut-il investir dans du matériel qui, au bout d’un an, nous permet juste de revenir à notre point de départ ou bien simplement d’acheter des crypto-actifs ?
Force est de constater que pour la plupart des années, les revenus engendrés par la simple détention de crypto-actifs sont bien supérieurs au revenu que le minage en tant qu’activité individuelle peut engendrer.
Si dans le passé il était envisageable pour un particulier d’investir dans du matériel informatique pour gagner de l’argent avec le minage, une telle proposition est aujourd’hui très difficile à maintenir, principalement à cause d’acteurs professionnels qui saturent le marché avec une puissance de calcul colossale.
Il nous apparaît qu’une bien meilleure proposition est d’investir dans les crypto-actifs, dont la valeur peut évoluer suffisamment rapidement pour offrir des gains beaucoup plus appréciables que par le biais du minage.
Partager l’article