Solana (SOL) : tout savoir sur cette crypto

Découvrez Solana (SOL), la blockchain ultra-rapide, évolutive et à faible coût idéale pour les projets DeFi et les NFTs. Cette crypto est de plus particulièrement adaptée pour créer des applications décentralisées (Dapps) innovantes.

Sommaire.

1. Définition et histoire de Solana et de son token SOL

On doit la genèse de Solana à un certain Anatoly Yakovenko, un ingénieur logiciel expert des algorithmes de compression et des systèmes distribués, qui a commencé à travailler sur le projet dès fin 2017, date à laquelle il a publié le White Paper de cette nouvelle blockchain. Le document en question introduit le concept de « Proof of History », une méthode inédite pour déterminer la date des transactions, et une technologie clé de la plateforme, sur laquelle nous allons revenir plus en détail plus loin dans cet article.

En association avec Greg Fitzgerald, Raj Gokal et Eric Williams, il cofonde l’entreprise Solana Labs la même année, pour mettre en œuvre le projet. Initialement, celle-ci était nommée Loom, avant d’adopter rapidement son nom actuel pour éviter toute confusion malencontreuse avec une autre plateforme blockchain portant déjà un nom similaire

L’équipe de Solana Labs a publié le testnet de la blockchain Solana au mois de février 2018, et a entamé une série de levées de fonds en 2019.

Plusieurs dizaines de millions de dollars ont ainsi été récoltés pour financer le projet, qui aboutira finalement en mars 2020 avec le lancement officiel de Solana et de sa crypto SOL.

La volonté de concevoir un concurrent capable de rivaliser avec Ethereum suscitent alors l’intérêt de nombreux investisseurs.

En juin 2020, Solana Labs annonce la création de la Solana Foundation, une organisation à but non lucratif qui est désormais détentrice de la propriété intellectuelle du protocole de Solana, et qui a pour mission de financer le développement de la blockchain ainsi que les initiatives de sa communauté d’utilisateurs.

Deux ans plus tard, Solana Labs dévoile le futur lancement de Saga, un smartphone conçu pour le Web3, développé en partenariat avec Osom, et construit sur Android.

Cet appareil est pensé pour faciliter la vie des utilisateurs de monnaies numériques et de contrats intelligents.

Histoire de Solana

2. Solana, une blockchain plus écologique qu’Ethereum… pour l’instant

Solana veut concurrencer Ethereum

 

La principale promesse de Solana est d’apporter un fonctionnement plus rapide et des frais de transaction moins élevés que sur la blockchain Ethereum.

En effet, avant son passage à la « preuve d’enjeu » (Proof-of-Stake) en 2022, Ethereum avait recours à la « preuve de travail » (Proof-of-Work), une méthode qui avait ses avantages, mais qui était particulièrement énergivore, et qui freinait le nombre de transactions pouvant être traitées (15 à 30 par seconde au maximum). 

 

Cette transition d’Ethereum vers la preuve d’enjeu est censée régler ce problème, en réduisant jusqu’à 99 % la quantité d’énergie requise et en permettant jusqu’à 100 000 opérations par seconde. En tout cas, c’est l’objectif souhaité, si tout se passe bien…  

 

En attendant, la blockchain Solana a, elle, utilisé la preuve d’enjeu pour assurer la validation des transactions, dès son origine.

Ce qui l’a rendue aussitôt plus écologique et plus rapide que les chaînes de bloc utilisant la preuve de travail, telles que Bitcoin ou Ethereum (dans sa version pré-2022).

En 2021, Solana était déjà en mesure de traiter plus de 50 000 à 60 000 transactions par seconde, le tout en prélevant des commissions minimes de seulement 0,00025 dollar par opération.
Il s’agit là d’un net avantage concurrentiel !


La monnaie native
de cette blockchain est également appelée Solana et a pour ticker SOL sur les plateformes d’échanges.

Celle-ci joue par ailleurs un rôle central en matière de Proof-of-Stake, car les nœuds de validation du réseau de Solana le sécurisent en mettant en jeu des jetons SOL.
Un procédé
peu gourmand en énergie.

Les validateurs de la blockchain qui sécurisent bien le réseau sont récompensés en recevant des tokens SOL additionnels.

Ceux qui tentent de tricher ou qui n’assurent pas leurs engagements les perdent.

3. La rapidité : promesse principale de Solana

Solana utilise une technologie appelée Proof-of-History (PoH) qui, en théorie, aide le réseau à déterminer plus efficacement la date des transactions, et assure son évolutivité.

Il ne s’agit pas d’un mécanisme de consensus classique, mais d’une solution assez innovante prenant la forme d’une horloge cryptographique décentralisée, qui rend la plateforme plus rapide et efficace, puisque les validateurs n’ont pas besoin de communiquer entre eux pour pouvoir valider un bloc sur la blockchain.

Chaque nœud possédant sa propre horloge… 

Pour y parvenir, Solana met en œuvre un algorithme, dit de Tolérance de panne byzantine pratique, abrégé pBFT (pour « practical Byzantine Fault Tolerance »), qui utilise les horloges cryptographiques des nœuds pour les aider à atteindre le consensus sans avoir à s’envoyer un vaste flot de communications.

Cet algorithme reposant sur la preuve d’histoire permet ainsi d’améliorer considérablement la vitesse des transactions. 

Les nœuds se mettent d’accord sur l’ordre temporel des événements enregistrés sur la blockchain, dans le cadre d’un intervalle de temps optimal, dit le « slot time », au cours duquel un validateur va soumettre un bloc au réseau.

Dans le cas de Solana, cet intervalle est normalement de 400 millisecondes. Grâce à ce mode d’enregistrement des transactions, Solana peut facilement garder une trace des événements, et surtout de leur ordre.

Selon les développeurs de Solana, cette technologie, couplée à d’autres innovations, permet d’accélérer significativement la vitesse des transactions tout en assurant une bonne sécurité sur la blockchain.

C’est ce qui la rend capable de traiter plus de 50 000 transactions par seconde, sans passer par des réseaux de seconde couche.

La rapidité des transactions : un des points forts de Solana

4. La force de Solana : une architecture spécifique

Dans les blockchains basées sur la preuve d’enjeu traditionnelles, chaque nœud transmet les transactions confirmées ou rejetées uniquement en fonction de son horloge locale, et règle les divergences ultérieurement.

Ce qui peut devenir problématique lorsqu’il s’agit de parvenir à un consensus sur la validité des transactions, comme sur l’ordre dans lequel elles ont eu lieu. Mais, surtout, cela peut surtout entraîner un retard dans le délai de confirmation, voire le rejet du bloc, et donc réduire la vitesse des transactions.

Le protocole blockchain de Solana promet une préservation de nombreuses caractéristiques décentralisées tout en réglant ce souci de scalabilité.

Sa méthode de consensus recourant à la preuve d’histoire (Proof-of-History) permet d’ajouter l’élément temps au grand livre de la blockchain Solana, tout en vérifiant de manière cryptographique le passage du temps entre deux événements.

Ainsi elle fournit un ordre chronologique relatif des événements, qui ne dépend pas des horloges locales des nœuds.

Pour ce faire, un nœud du réseau est choisi comme leader et est chargé de générer une séquence de Proof-of-History (PoH).
Ce leader séquence les messages pour une efficacité et un débit maximum.

La sortie ordonnée est envoyée aux nœuds réplicateurs appelés validateurs, qui effectuent la vérification de l’algorithme de consensus.
À tout moment, il n’y a qu’un seul leader sur le réseau, qui est choisi par un système de votes.

L’architecture de Solana fait également appel à plusieurs solutions intéressantes :

  • Le protocole de propagation des blocs Turbine, qui regroupe les données devant être transférées entre les nœuds en plus petits paquets, afin de mieux ménager la bande passante du réseau et d’augmenter la vitesse de traitement des transactions.
  • Le moteur Sealevel qui réalise le traitement parallèle des transactions, en exploitant mieux les processeurs multicœurs. D’ailleurs, Solana est la première blockchain au monde à avoir mis en place une exécution en parallèle des contrats intelligents.
  • La solution de gestion de memory pool Gulf Stream, qui réduit le nombre de transactions non confirmées, en repoussant la transmission des transactions à l’extrémité du réseau pour diminuer la charge mémoire et le temps de confirmation.
L'Ether l'actif natif d'Ethereum

5. Plusieurs pannes ont entamé la crédibilité de Solana

Les problèmes rencontrés par Solana

La question de l’adaptation à une utilisation plus intensive du protocole pose cependant encore question, et la blockchain Solana (qui est encore en version bêta) n’est pas exempte de problèmes.

Au cours des années récentes, elle a ainsi été affectée par plusieurs pannes. Une des plus marquantes fut celle d’avril 2022, durant laquelle la blockchain est tombée en panne pendant 7 heures en raison d’un afflux de bots.

Plus de 4 millions de transactions par seconde ont été envoyées sur le réseau, soit bien plus que ce qu’il est en mesure de traiter.

La blockchain Solana a également cessé de fonctionner pendant plusieurs heures en septembre 2021. Les développeurs ont indiqué à l’époque que le réseau principal de Solana avait subi une attaque, enregistrant un pic de 400.000 transactions par seconde destinées à saturer le réseau.

Dans les deux cas, les parties prenantes du réseau ont décidé au final de redémarrer la blockchain, un processus laborieux qui s’est déroulé après que les efforts pour stabiliser le réseau se soient avérés infructueux, et ce, des heures après son arrêt. 

Des événements qui mettent en évidence que, malgré les nombreux aspects prometteurs de Solana, ce projet reste moins mature qu’Ethereum, et que divers problèmes ayant trait principalement à la sécurité du réseau peuvent survenir.

Une réalité à prendre en compte en tant qu’investisseur et dans le cadre d’une diversification raisonnée. Toutefois, on peut également noter que les limites maximales pour provoquer une panne du système sont assez élevées : 400 000 transactions par seconde en 2021, 4 millions en 2022…

Sans doute faudrait-il qu’un meilleur mécanisme de régulation soit mis en place ?

Metaplex, un outil spécialisé dans les NFT et basé sur Solana, a décidé d’agir en instaurant un système de pénalités contre les bots, sous la forme d’une taxe de 0,01 SOL, qui est attribuée à toutes les transactions invalides qui sont identifiées comme des transactions de bots.

6. Les incroyables performances du token SOL

Les applications de Solana les plus populaires sont les échanges de monnaies cryptées, les applications de prêt dans le cadre de la finance décentralisée (DeFi), ainsi que les tokens non fongibles (NFT).
Le réseau peut également prendre en charge les stablecoins.

 

Son usage est resté assez confidentiel jusqu’en 2021, année charnière où la valorisation du SOL sur les plateformes d’échange et de trading a explosé, passant de 1,5 dollar au 1er janvier à plus de 100 dollars le 31 août.

Le token SOL est même monté jusqu’à 250 dollars le 5 novembre de la même année, soit une progression fulgurante de plus de 15 000% en l’espace de quelques mois.

Les premiers investisseurs ayant participé à l’ICO de Solana (initial coin offering, soit un moyen de financer un projet par la vente de jetons de ce projet) ont même pu obtenir des SOL à 0,22 dollar. Un sacré retour sur investissement !

 

Cependant, la devise numérique a dû subir (comme toutes les autres) le retournement du marché des cryptomonnaies, au premier semestre 2022.

Un phénomène global, qui a été amplifié dans le cas de Solana par les pannes multiples rencontrées par la plateforme. Le cours Solana a donc connu une forte correction, et oscille entre 30 et 40 dollars au cours de l’été 2022, soit la même valorisation que durant l’été 2021. 

 

Pour autant, si le marché des cryptoactifs reprend une tendance haussière de fond, ce qui est prévisible, une fois que l’inflation se sera calmée et que les marchés financiers seront à nouveau enclins à investir dans les cryptos, alors il est probable que le prix du token SOL se remette à gagner de la valeur.

En tout état de cause, il est très difficile d’établir le prix qu’il pourrait atteindre, tout au moins tant que la plateforme restera en bêta.

Vous pouvez investir dans la crypto Solana, et la stocker sur votre portefeuille Coinhouse, au travers d’un achat par carte bancaire ou d’un virement.

Par ailleurs, le SOL est une crypto toujours intégrée à hauteur de 10 % dans notre offre « allocation équilibrée ». De même, pour connaître les moments les plus opportuns pour acheter, ou bien au contraire réduire votre exposition à Solana, nous vous recommandons de vous référer à nos analyses de marché publiées chaque semaine sous forme d’article, de guide, ou de vidéo.

7. Solana : les NFT et la finance décentralisée investissent

Investir sur un token, c’est bien. Voir qu’il y a tout un écosystème et des usages qui se développent autour, c’est mieux.
Ces derniers représentent un signe positif.
En s’appuyant sur sa blockchain, mais aussi sur les premières performances de prix du token SOL, l’année 2021 a vu Solana devenir une véritable blockchain d’infrastructure.

Comme sur Ethereum, les développeurs peuvent y développer des applications décentralisées.

Mais une différence fondamentale entre Ethereum et Solana est que les smart contracts sont écrits en rust, un langage de programmation moderne et efficace.

Rust est aujourd’hui utilisé par un nombre croissant de projets informatiques, et les développeurs potentiels n’auront donc pas besoin d’apprendre un nouveau langage comme Solidity.

En prenant en compte la facilité de développement, les efforts marketing des équipes, la capacité de la blockchain Solana et ses frais d’utilisation très faibles, on comprend mieux pourquoi le projet a vu fleurir tout un ensemble de projets autour de la finance décentralisée et des NFT en 2021.

Un phénomène qui se vérifie en observant la TVL (total value locked), une mesure qui comptabilise la valeur bloquée dans les projets de l’écosystème Solana. 

Selon DefiLlama, un site qui suit les projets financiers décentralisés, Solana est actuellement la quatrième plus grande blockchain en termes de TVL, à égalité avec celle d’Avalanche (AVAX), avec un total d’environ 2,7 milliards de dollars bloqués dans les projets sur ses réseaux en juillet 2022.

Solana arrive derrière les chaînes de bloc Ethereum (50 milliards dollars), Binance Smart Chain (6 milliards dollars), et Tron (5 milliards dollars).

Actualités 2023

 

Visa renforce son partenariat avec la blockchain Solana en permettant aux commerçants de recevoir des paiements en stablecoin USDC sur cette plateforme.

Cette décision a eu un impact positif sur le cours du SOL, jeton natif de Solana.

En effet, le cours de celui-ci a augmenté de plus de 6% après l’annonce début septembre 2023.

Visa montre ainsi son engagement continu envers la technologie blockchain et les cryptomonnaies, tout en renforçant la position de Solana en tant que choix de prédilection pour les transactions financières rapides et peu coûteuses à grande échelle.

Ce partenariat ouvre de nouvelles perspectives passionnantes pour l’avenir des paiements et des transactions décentralisées.

Novembre 2023

Le cours du SOL a récemment fortement augmenté ce mois-ci (+120% depuis octobre).
Cette hausse du cours de la crypto-monnaie Solana, peut être attribuée à plusieurs facteurs clés :

1. Son adoption croissante par les développeurs et utilisateurs pour les applications décentralisées (dApps) et les jetons non fongibles (NFTs) en raison de sa rapidité et de ses faibles coûts de transaction.

2.  L’intérêt grandissant des investisseurs institutionnels et des grands noms de la finance, séduits par ses performances et son potentiel d’innovation technologique.

Le dynamisme global du marché des cryptomonnaies contribue également à cet élan positif pour Solana.

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Les NFT de Solana

A retenir sur Solana

Solana est un projet prometteur, soutenu par des figures importantes de l’écosystème crypto, et dans un essor certain depuis début 2021.

Toutefois, il ne faut pas oublier que Solana évolue dans le monde très concurrentiel des plateformes d’applications décentralisées, avec un acteur encore largement dominateur : Ethereum, et de multiples projets ayant chacun leurs forces et leurs faiblesses.

La blockchain Solana affiche depuis plusieurs mois un écosystème d’applications en pleine explosion, qui bénéficie du soutien de certains des plus grands investisseurs en capital-risque du milieu.
Elle est bien placée pour s’emparer d’une part décente du marché des applications décentralisées et faire partie de la poignée d’acteurs qui resteront pour longtemps incontournables dans le monde de la crypto.

Mais attention, le projet reste jeune, et les investisseurs ne sont pas à l’abri de déconvenues comme l’arrêt de la blockchain survenu en septembre 2021 et avril 2022.

Quiconque s’intéresse aux applications décentralisées et à l’espace blockchain devrait au moins s’intéresser et considérer un potentiel investissement dans Solana, dans le cadre d’une stratégie de diversification.

 

 

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