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Token et crypto monnaie sont directement liés. C’est quoi un token ?
Dans l’écosystème blockchain, on appelle token ou jeton numérique tout actif transférable numériquement entre deux personnes.
Ces jetons sont émis sur une blockchain, le plus souvent sur Ethereum (cours Ethereum en direct). En fonction des propriétés qui leur sont attribuées, ils ont une classification et des usages différents.
Par exemple, si l’on considère comme actif numérique un film stocké sur un ordinateur : il peut être copié à l’identique, ou transféré à d’autres personnes. Le propriétaire original continue de le posséder aussi, le film n’a pas pris ou perdu de valeur durant ces échanges. Chaque utilisateur dispose du même film ayant la même valeur. Un token ne peut pas être multiplié. Seul son propriétaire le possède.
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Les tokens ont pour atout majeur d’être uniques. Ils s’échangent via la blockchain sans pouvoir être dupliqués et en conservant leur valeur. Ils peuvent être utilisés dans une multitude de cas. Le plus connu est bien sûr les cryptomonnaies. Dans ce cas, les jetons ont valeur de monnaies.
Le token crypto est alors vendable et achetable à tout moment sur une plateforme d’échanges dédiée. Son cours est soumis à une forte volatilité liée à la loi de l’offre et de la demande. Mais ces jetons peuvent aussi être créés pour des biens immobiliers, des droits d’auteurs, des actions du CAC40, des contrats ou encore pour accorder un droit d’accès. Les applications possibles sont infinies.
Les jetons peuvent être natifs à une blockchain, par exemple le Bitcoin, ou bien hébergés sur une blockchain déjà existante via un smart contract : ainsi, on pourra trouver sur la Blockchain Ethereum de nombreux jetons à l’utilité parfois questionnable.
Par la suite, NXT proposera une blockchain spécialisée dans la génération de jetons en 2013 et lancera ce service début 2014. Là encore, ce protocole tombera progressivement dans l’oubli, faute de succès.
Voyant le succès du Bitcoin, beaucoup de projets de cryptoactifs se sont lancés pendant la période 2011-2015, reprenant souvent le code source du Bitcoin en y apportant quelques modifications mineures comme le Litecoin, voire en changeant uniquement le nom et le symbole (Dogecoin).
Tous ces projets se sont très vite heurtés aux limites imposées par la décentralisation : pour qu’un tel projet fonctionne, il faut de nombreux nœuds répliquant la blockchain, des mineurs disposés à en valider les transactions, des développeurs pour faire évoluer le protocole et créer des portefeuilles le supportant.
Beaucoup de ces projets n’ont pas pu atteindre la masse critique leur permettant de survivre dans un environnement très compétitif et ont rejoint la liste des actifs listés sur deadcoins.com, la rubrique nécrologique des projets blockchain.
L’intérêt de créer un actif « hébergé » sur une blockchain existante est donc évident : on utilise plus ou moins gratuitement l’infrastructure existante de la blockchain sur laquelle on se greffe. Les mineurs valident ainsi de façon transparente tous les jetons hébergés, les nœuds répliquent toutes leurs transactions, leurs portefeuilles sont immédiatement compatibles.
Créer un jeton Ethereum est aujourd’hui aussi simple que d’aller sur un site web, choisir quelques paramètres et payer un ou deux euros de commissions, pour pouvoir profiter de toute la sécurité, des fonctionnalités, et de l’évolutivité de la Blockchain sous-jacente.
Il n’est pas rare de voir le terme de cryptomonnaie utilisé pour parler des tokens, ou inversement. Il s’agit pourtant bien de deux choses différentes.
Une cryptomonnaie, comme Bitcoin, Ethereum ou Solana, est une monnaie virtuelle. Elle est fondée sur la technologie blockchain, avec un système décentralisé et sécurisé. Elle est utilisée comme réserve de valeur, unité de compte (on parle alors de « coin ») ou intermédiaires pour des transactions.
Le token, lui, est un actif numérique lié ou non à une cryptomonnaie. Un token peut être également lié à un NFT (jeton non fongible).
Cette liaison est souvent utilisée pour conférer des droits de propriété ou d’accès spécifiques liés à un NFT. Il ne dispose pas de sa blockchain attitrée, contrairement à une crypto. Ses usages sont multiples.
Et enfin, pour créer un token, il suffit d’utiliser un simple template. L’opération, bien que nécessitant des compétences en informatique, se révèle assez simple et rapide. Au contraire, pour développer une cryptomonnaie, le processus est bien plus long et complexe.
Il faut créer la blockchain associée, même s’il est possible de se baser sur une déjà existante. Par exemple, les Altcoins sont des cryptos développées à partir de la blockchain de Bitcoin.
Un crypto token peut être obtenu de plusieurs façons :
Il existe différentes formes de jetons aux propriétés et fonctionnalités multiples. Pour acquérir la majorité de ces jetons, il faut au préalable acheter du bitcoin, car la plupart ne s’échangent que contre du BTC.
Pour les héberger, il faudra également trouver une Blockchain permettant de créer des smart contracts, comme Stellar, EOS, BNB, KMD ou TRON. Ethereum est cependant la Blockchain sur laquelle ces projets se développent le plus.
Sur Ethereum, des standards ont émergé depuis 2017, permettant aux créateurs de ces jetons de proposer des fonctionnalités identiques, afin de les intégrer naturellement aux portefeuilles existants. Un portefeuille supportant un jeton ERC20 est immédiatement compatible avec tous les autres ERC20.
Premier standard de jeton à s’être imposé dans l’écosystème Ethereum, chaque type de jeton ERC20 est géré par un smart contract qui présente une liste de fonctions minimales : comment créer de nouvelles unités, les diviser en fractions, les détruire et les transférer à un autre portefeuille.
Majoritairement issus d’une ICO (Initial Coin Offering), ces jetons sont liés à un projet spécifique, avec sa propre proposition de valeur. Certains ERC20 font donc partie de notre liste des cryptoactifs à suivre.
L’utilisation des ERC20 est extrêmement variée : actifs d’échange ou de valeur au sein de l’écosystème d’un projet, représentation d’un actif qui est sous-jacent, Stablecoins dont la valeur reste fixe par rapport à une monnaie étatique.
On peut même représenter des bitcoins sous forme de jetons Ethereum, sujet que nous avons déjà évoqué dans notre article sur le wBTC.
Les NFT sont devenus incontournables, même s’ils sont souvent mécompris. Beaucoup de personnes résument encore le NFT à une simple image numérique pouvant être revendue pour des sommes incroyables. D’autres les connaissent grâce à des jeux vidéo ayant voulu surfer sur la popularité des NFT en proposant des accessoires in game uniques par ce biais.
En réalité, les NFT sont bien plus que des certificats d’authentification dédiés aux divertissements. Ils devraient même devenir incontournables à l’avenir. De nombreuses entreprises, notamment dans le secteur du luxe et de la mode, s’y intéressent déjà.
Popularisés par les CryptoKitties, les ERC721 sont bâtis sur une base de ERC20 et en reprennent donc toutes les caractéristiques techniques, avec une différence fondamentale : ce sont des jetons non fongibles qui représentent un objet numérique doté de caractéristiques uniques : un numéro de série, un nom, des caractéristiques de personnages ou d’objets de jeux.
Le terme de « crypto-collectible » est également utilisé, très populaire dans le domaine du jeu vidéo ou de la propriété. Les ERC721 sont toujours uniques et ne peuvent ni être répliqués, ni subdivisés en fractions de jeton.
On ne peut donc qu’en posséder une unité entière. Notre article sur Enjin (cours Enfin Coin) permet d’en apprendre plus sur ce type de jetons.
Basés là aussi sur les ERC20, les security tokens regroupent les actifs qui nécessitent de se conformer au droit financier. Ils représentent des produits financiers au sens classique, par exemple des actions, obligations, dettes ou titres de propriété.
Soumis aux mêmes règles que les produits classiques, l’investissement ou le trading sur ces actifs sont limités à des investisseurs dits « qualifiés ». Notre article sur les STO approfondit ce sujet.
Les jetons de type ERC1411 ont donc comme particularité de ne pas pouvoir être transférés librement comme les ERC20 classiques : une tierce partie est responsable d’autoriser ou non le transfert de ces objets numériques afin de respecter les lois et règlements étatiques gérant les sous-jacents qu’ils représentent.
Cette autorisation est gérée par le smart contract via lequel ces actifs ont été générés. Les actifs numériques s’adaptent ainsi au droit existant et il est probable que les Security tokens soient ceux qui bénéficieront le plus rapidement d’un cadre juridique, leur existence ne représentant qu’une simple évolution technique des produits financiers classiques.
S’il existe d’autres formes bien plus exotiques de tokens, les plus utilisés sont inclus dans ces trois grandes classifications, ce qui représente déjà plusieurs milliers d’actifs à l’intérêt et à la proposition de valeur très variables.
À l’heure actuelle, les projets les plus nombreux et intéressants se développent sur la Blockchain Ethereum. On trouve quelques tokens en production sur les Blockchains EOS et TRON, mais force est de constater que leurs applications sont quasi-exclusivement dans le domaine des jeux d’argent, ce qui représente rarement un tour de force technologique.
Avec le développement de nouvelles altcoins, les limites du token sont sans cesse repoussées. Parmi les altcoin à suivre en 2023, il y a par exemple la crypto The Sandbox (SAND), un projet de metaverse auxquels s’intéressent déjà des géants comme Ubisoft ou HSBC. Ce projet contribue aussi à mettre les fameux NFT, tokens non fongibles, en avant. Filecoin, une autre altcoin connaît aussi un succès grandissant.
Ce projet cherche à profiter de la technologie blockchain pour proposer des solutions plus rapides et pratiques de stockage dans le cloud. Il pourrait ainsi venir bousculer une entreprise aussi importante que Amazon Web Services. Un autre projet à suivre de près en 2023 est Solana. Créé en 2017, cet altcoin n’a été officiellement lancé qu’en 2020.
Il a aussitôt suscité un large engouement. Certains le voient déjà détrôner l’Ethereum en raison de ses vitesses de transaction imbattables et de ses frais peu élevés. Cet altcoin se distingue aussi par son mécanisme de consensus basé sur la Preuve d’histoire (PoH : Proof of History).
La barrière à l’entrée pour créer et gérer un token est aujourd’hui devenue extrêmement basse. Il est donc indispensable, pour éviter les projets douteux, de disposer d’un partenaire de confiance avec une expertise comme Coinhouse.
Les tokens sont encore trop souvent confondus avec les cryptomonnaies. Pourtant leur utilité va bien au-delà de simples transactions sur une plateforme d’échanges ou de monnaie stockée dans un wallet. Ils deviennent désormais incontournables dans une grande diversité de projets.
Les secteurs de la finance, des assurances, de la santé, mais aussi l’industrie du jeu vidéo ou la mode, tous s’intéressent de près aux tokens. Les possibilités sont multiples, comme l’authentification, les échanges, le droit d’entrée. Le token n’a pas fini de se développer et de contribuer à l’émergence de services.
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