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Starknet est une solution layer 2. Pour comprendre l’objectif du token STRK, il faut revenir aux différents niveaux d’une blockchain.
On distingue généralement trois niveaux principaux :
Dans le cas de Starknet, il s’agit d’une solution de scaling pour Ethereum (layer 2), comme l’est Polygon par exemple. Mais contrairement au réseau MATIC, le protocole Starknet utilise des roll-up zk et le langage de programmation Cairo. Ce dernier a évolué en mars 2023 avec l’arrivée d’une version 1.0 qui offre aux programmeurs une meilleure expérience. Cours Starknet ci-dessous.
La solution Starknet a été conçue par la firme israélienne StarkWare. Créée en 2018 par Eli Ben-Sasson, Uri Kolodny, Michael Riabzev, Alessandro Chiesa, StarkWare est spécialisée dans la conception de solutions blockchain STARK, qui est l’acronyme de “Scalable, Transparent ARgument of Knowledge”.
En plus de Starknet, l’entreprise a développé une autre preuve STARK appelée StarEx, qui est un validity rollup. À l’heure actuelle, l’équipe de direction de l’entreprise se compose des personnes suivantes :
Oren Katz, COO ;
Eli Ben-Sasson, PDG ;
Avihu Levy, CPO.
Le premier produit développé par StarkWare a été StarkEx en 2020. Il s’agit d’une solution de mise à l’échelle qui utilise la technologie zk-STARK. StarkEx est une blockchain avec permission (“permissioned”), ce qui signifie que son accès est réservé à une partie du réseau.
StarkEx est utilisé sur l’exchange décentralisé dYdX et le layer 2 ImmutableX.
La firme a ensuite décidé de construire un layer 2 sans permission (“permissionless”), Starknet a vu le jour en novembre 2021 ! Contrairement à StarkEx, Starknet est un réseau en libre accès (open source) et décentralisé.
StarkWare a bénéficié de nombreux soutiens de l’industrie. Cela s’est traduit par des financements importants provenant de grands noms du secteur comme Alameda Research, Paradigm ou encore Sequoia Capital.
Surtout, StarkWare profite de sa proximité avec Ethereum au niveau technologique mais aussi financier. La firme a ainsi reçu une subvention de 12 millions de dollars de la Fondation Ethereum.
Le réseau Starknet met en jeu deux types d’acteurs principaux, les séquenceurs (“sequencers”) et prouveurs (“provers”). Ces utilisateurs particuliers servent à combiner les transactions sur le layer 2, puis à les enregistrer sur le layer 1 (Ethereum).
Les séquenceurs jouent le rôle des nœuds Ethereum classiques. Ces ordinateurs placent les transactions dans une file d’attente (appelée mempool) puis les groupent dans des blocs.
Une fois qu’un groupe de transactions est exécuté et finalisé en un bloc, le séquenceur communique avec les autres séquenceurs pour approbation. Le bloc est alors envoyé aux prouveurs.
Le rôle des prouveurs est de garantir la validité des transactions rassemblées dans le bloc. Pour cela, ils groupent les blocs dans un groupe de la même manière qu’un séquenceur place plusieurs transactions dans un bloc. La création de groupes permet un traitement plus rapide.
Une fois l’authenticité vérifiée, une preuve STARK est créée et envoyée au mainnet Ethereum via une transaction. Le coût de cette preuve revient donc à celui d’une simple transaction sur Ethereum, alors qu’elle concerne un grand nombre de transactions.
Il est donc plus facile, plus rapide et moins coûteux de les vérifier. C’est tout l’intérêt d’utiliser une solution de scaling !
Une fois sur Ethereum, les validateurs analysent la preuve pour être sûr qu’aucune mauvaise information ne parvienne sur le réseau. Puis, ils enregistrent les transactions sur la blockchain Ethereum.
STRK est le jeton natif qui permet le fonctionnement du layer 2 Starknet.
Il sert à :
À l’heure actuelle, il existe 1 140 483 200 tokens en circulation. L’offre maximum en jetons STRK est de 10 milliards.
Starknet a été au centre de l’actu crypto en ce début d’année avec son airdrop qui s’est déroulé le 20 février 2024 12 pm UTC, soit 13h heure de Paris.
Un airdrop permet de distribuer gratuitement des tokens à plusieurs catégories de personnes. Il s’agit d’une pratique très classique en crypto pour un projet en cours de structuration. En plus d’apporter un coup de projecteur important au projet, l’airdrop sert à récompenser différentes personnes qui ont contribué au développement. Les personnes éligibles touchent alors des tokens gratuits qui prendront de la valeur après le listing du coin sur les exchanges et au fur et à mesure que le projet progresse.
Dans le cas de Starknet, l’airdrop de février 2024 entre dans le cadre de la proposition soumise à la communauté le 4 janvier 2024 et acceptée par plus de 99 % des votants. La proposition porte sur le déploiement de la version alpha v0.13.0 qui permet d’utiliser les jetons STRK pour payer les frais de transaction. Avec cette nouvelle fonction, STRK devient alors un utility token. Dans la foulée, la firme Starkware a annoncé la programmation d’un airdrop de tokens STRK.
Au cours de l’airdrop, l’équipe Starknet a distribué 700 millions de tokens STRK auprès de 1,3 million de wallets. Ces jetons font partie des 900 millions de STRK distribués à la communauté (9 % de l’offre totale).
Comme avec tous les airdrops, il existe des critères d’éligibilité pour recevoir ces tokens. Le site officiel indiquait ainsi que “les utilisateurs qui ont effectué plus de cinq transactions au total jusqu’au 15 novembre 2023, étaient actifs pendant trois mois ou plus, ont effectué des transactions d’une valeur de 100 $ ou plus, et avaient 0,005 ETH ou plus sur leur compte le 15 novembre 2023, sont éligibles pour les Provisions.”
En mai 2022, la firme StarkWare a créé 10 milliards de tokens STRK. Ils ont été inscrits sur la blockchain (mint) le 30 novembre 2022.
L’entreprise prévoit de distribuer les tokens STRK de la manière suivante :
Comme sur la plupart des protocoles décentralisés, les tokens alloués aux investisseurs et aux contributeurs de la première heure sont soumis à une période de blocage.
Cela permet de réguler l’arrivée des tokens sur le marché et de progresser sereinement vers une plus grande décentralisation.
Le déblocage des tokens STRK se fera entre avril 2024 et mars 2027 de la manière suivante :
768 millions de tokens (soit 7,68 % de l’offre totale) débloqués entre le 15 avril 2024 et le 15 mars 2025 à raison de 64 millions de jetons par mois ;
3,048 milliards de tokens (soit 30,48 % de l’offre totale) débloqués entre le 15 avril 2025 et le 15 mars 2027 à raison de 127 millions de jetons par mois.
Starknet est une solution de scaling Ethereum. En tant que layer 2, son rôle est d’améliorer les performances de la blockchain Ethereum.
Pour cela, Starknet possède une technologie zk-STARK qui repose sur l’utilisation de roll-up zk. De plus, le réseau met en jeu des séquenceurs qui regroupent les transactions au sein d’un bloc.
Les prouveurs, de leur côté, créent la preuve zk.STARK et l’envoient au mainnet Ethereum sous forme d’une simple transaction.
Face à l’adoption toujours plus importante des layers 1 (Ethereum, Bitcoin, etc.), les blockchains font face à des problèmes de scalabilité.
Les réseaux n’arrivent pas à traiter rapidement un grand nombre de transactions, ce qui crée une envolée des frais gas. Face à cette situation, il n’est pas surprenant de constater que le marché des layers 2 connaît une croissance très forte ces derniers mois.
De nouveaux acteurs débarquent régulièrement sur le marché avec des technologies qui évoluent sans cesse. La plupart des layers 2 sont adossés à Ethereum à l’heure actuelle, blockchain leader en dApps. Si le secteur est donc très concurrentiel, Starknet possède des atouts stratégiques importants comme une équipe solide et une technologie innovante, avec notamment l’utilisation des roll-ups zk.
Le projet a franchi une étape majeure avec son airdrop en février 2024. Désormais, Starknet possède son token natif, STRK, qui permet notamment de payer les frais de transaction.
C’est surtout un premier pas important vers la décentralisation du protocole. Starknet fait assurément partie des projets layers 2 à suivre dans le futur !
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