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Quel est l’impact de la régulation MiCA pour les investisseurs ?

Manuel Valente

9 juin 2025

5 minutes de lecture

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Investir en crypto en Europe, avant, c’était un peu comme naviguer sans carte. Avec MiCA, l’Union européenne impose enfin un cadre clair et commun.

Pendant des années, investir dans les crypto-actifs ressemblait à une expédition dans le Far West : flou juridique, plateformes opaques, projets douteux… 

Mais ça, c’était avant.

Depuis 2023, l’Union européenne déploie MiCA – Markets in Crypto-Assets, une régulation ambitieuse qui redéfinit entièrement le cadre du marché crypto en Europe

Son objectif est de sécuriser, professionnaliser et harmoniser. Le résultat, c’est un terrain de jeu balisé pour 27 pays, avec des règles communes, des acteurs agréés, des protections renforcées pour les investisseurs… et des opportunités à saisir.

Que vous soyez un particulier, une entreprise ou un acteur établi du Web3, MiCA change les règles du jeu. Voici comment.

MiCA, c’est quoi exactement ?

Jusqu’ici, chaque pays européen fixait ses propres règles en matière de crypto-actifs. Ainsi, cette disparité résultait en un casse-tête pour les plateformes et une jungle réglementaire pour les investisseurs.

Pour la première fois, toute l’Union européenne applique une même loi : la régulation Markets in Crypto-Assets, ou MiCA.

Adoptée en 2023, cette régulation entre en application dès la fin 2024. Elle s’applique à tous les acteurs de la crypto : plateformes d’échange, émetteurs de tokens, émetteurs de stablecoins… et influence directement tous ceux qui y investissent.

 

Pourquoi l’Europe a lancé cette régulation

 

MiCA est née d’un double constat :

  1. Le secteur crypto manquait cruellement de règles. Entre les arnaques, les effondrements (comme FTX) et les plateformes fantômes, la confiance s’était effritée.

  2. Les règles différentes selon les pays freinaient l’innovation. Une plateforme enregistrée en France ne pouvait pas forcément opérer en Allemagne ou en Italie.

 

L’objectif de MiCA est donc simple :

  • Sécuriser les investissements,
  • Protéger les épargnants,

Créer un marché unique des crypto-actifs en Europe.

Ce que couvre MiCA

MiCA encadre tout l’écosystème crypto. Voici les principales catégories concernées :

Les plateformes d’échange et de services crypto doivent désormais être agréées pour opérer en Europe. Cela implique des obligations strictes : protection des fonds des clients, transparence sur les frais, règles contre les conflits d’intérêts.

Les émetteurs de crypto-actifs (projets qui lancent des tokens, font des ICO, etc.) doivent publier un document d’information clair et vérifié (appelé “white paper”) avant de proposer leur jeton au public. Fini les promesses vagues ou les projets sans fondement.

Les stablecoins (cryptos indexées sur l’euro, le dollar…) seront sous haute surveillance. L’émetteur devra garantir que chaque jeton est réellement couvert par une réserve équivalente. L’objectif est d’éviter un nouvel effondrement comme celui de Terra/Luna.

Les services annexes (staking, garde d’actifs, change crypto/fiat, etc.) sont aussi intégrés dans le champ d’action de MiCA. Tous ces services devront respecter des standards similaires à ceux du secteur bancaire.

 

Pour les investisseurs, un terrain balisé et sécurisé

 

MiCA, ce n’est pas juste une loi pour les plateformes ou les juristes.

C’est un cadre juridique clair, conçu pour rassurer et favoriser une adoption plus large par les acteurs particuliers et institutionnels.

  • Parce que désormais, vous savez à qui vous avez affaire.
  • Parce que vos fonds sont mieux protégés.
  • Et parce que l’Europe vous garantit un niveau de sécurité inédit dans ce secteur encore jeune.

 

Transparence et confiance

 

Avant MiCA, il était difficile de savoir si une plateforme était fiable ou non.

Certaines fonctionnaient sans enregistrement. D’autres affichaient de belles promesses. Ce qui pouvait conduire à l’incertitude, au stress… voire à des pertes.

Désormais, les règles sont claires :

  • Seules les plateformes agréées pourront exercer.
  • Elles devront être établies dans l’UE et soumises au contrôle de l’AMF (en France).
  • Leurs obligations sont précises : clarté des tarifs, avertissements sur les risques, protection des données.

En un mot : vous n’avancez plus à l’aveugle.

 

Des PSAN agréés partout en Europe

Le terme consacré est CASP (Crypto-Asset Service Provider), mais en France, on parle de PSAN (Prestataire de Services sur Actifs Numériques).

Un PSAN, c’est une entreprise qui propose des services liés aux crypto-actifs, comme une plateforme d’échange ou un service de garde. En France, ces acteurs doivent s’enregistrer auprès de l’AMF pour prouver qu’ils respectent certaines règles de sécurité et de transparence. C’est un peu comme un label “fiable” dans le monde crypto.

Coinhouse est d’ailleurs le premier établissement à avoir été enregistré PSAN en France.

 

Ce qu’il faut retenir :

Avec MiCA, les PSAN devront obtenir un agrément officiel, plus strict que le simple “enregistrement” actuel.

Ils devront prouver leur solidité financière, leur bonne gestion, et la capacité à protéger leurs clients.

Cela veut dire que si vous investissez via une plateforme agréée en France, vous bénéficiez du même niveau de protection en Espagne, en Allemagne, en Italie…

Plateformes, garde d’actifs, documents : tout devient vérifiable

Autre changement majeur :

Les fonds que vous déposez sur une plateforme ne peuvent plus être utilisés à d’autres fins. Ils doivent être gardés séparément, comme un dépôt bancaire.

MiCA impose aussi des règles anti-arnaques :

  • Pas de publicité mensongère,
  • Pas de manipulation de prix,
  • Pas de conflits d’intérêts cachés.

Ainsi, le secteur devient plus propre, plus sérieux, et plus proche des standards bancaires.

Et pour vous, investisseur, cela se traduit par moins de risques et plus de transparence.

MiCA comme levier de croissance pour les entreprises et les projets crypto

On pourrait croire que MiCA vient mettre des barrières. En réalité, c’est tout l’inverse.

Pour les entreprises, les start-ups Web3, les fintechs ou même les institutions traditionnelles, MiCA agit comme un accélérateur d’expansion.

Pourquoi ? Parce qu’en créant un cadre réglementaire harmonisé pour 27 pays, l’Europe transforme la complexité en marché unique. Et ça, c’est une vraie opportunité économique.

 

Passeport européen : un marché unifié à fort potentiel

 

Avant MiCA, un acteur crypto devait s’adapter à chaque législation nationale pour opérer dans l’UE.

Avec MiCA, un prestataire agréé en France peut proposer ses services partout en Europe, sans paperasse supplémentaire.

C’est ce qu’on appelle le “passeport européen”.

Concrètement, cela signifie :

  • Plus besoin d’ouvrir une filiale dans chaque pays.
  • Possibilité de scaler rapidement dans un marché de 450 millions d’habitants.
  • Gain de temps, gain de coûts, gain de crédibilité.

Une plateforme crypto française pourra jouer dans la cour des grands, sans se heurter à 27 barrières différentes.

 

Vers une Europe crypto-compatible et compétitive

Avec MiCA, l’Europe s’ouvre au Web3 sans naïveté. Elle impose des standards de sécurité élevés. Mais elle envoie un signal clair : “Nous accueillons les projets sérieux.”

Exemples concrets :

SG-Forge (filiale crypto de Société Générale) a lancé EURCV, un stablecoin indexé sur l’euro, dans le cadre de MiCA.

Circle a réussi à émettre un stablecoin conforme à MiCA et pas Tether.

MiCA devient un atout pour attirer les talents, les projets et les capitaux.

Pour les entreprises françaises, c’est le moment ou jamais de prendre position sur un marché structuré, accessible… et bientôt incontournable.

MiCA et fiscalité : pas de changement majeur

La régulation MiCA transforme profondément le cadre légal des crypto-actifs…

Mais elle ne touche pas directement à la fiscalité. Pourquoi ? Parce que l’impôt reste une compétence nationale.

Autrement dit : les règles fiscales françaises ne changent pas avec MiCA. Mais l’environnement devient plus surveillé, plus transparent… et donc plus exigeant.

 

MiCA ne modifie pas l’impôt

 

Même avec MiCA en place, vous paierez vos impôts comme avant sur vos gains crypto.

Rappel du fonctionnement :

  • Les plus-values réalisées (ex : vendre du Bitcoin contre des euros) sont soumises à la flat tax de 30 % (ou au barème progressif, sur option).

  • Les échanges crypto-crypto (ex : Bitcoin contre Ethereum) sont fiscalement neutres, tant que vous ne revenez pas en euros.

  • En dessous de 305 € de cessions annuelles, vous êtes exonéré.

 

Mais attention : avec MiCA, les acteurs agréés seront tenus de conserver des historiques de transactions précis.

Et bientôt, les plateformes devront transmettre certaines données aux autorités fiscales, notamment via la directive européenne DAC8 attendue en 2026.

 

Ce que les investisseurs doivent anticiper dès maintenant

 

Même si rien ne change sur les taux, le comportement attendu change :

  • Déclarer correctement vos plus-values (formulaire 2086 en France)
  • Déclarer vos comptes sur des plateformes étrangères (formulaire 3916-BIS, même pour un compte vide)
  • Tenir un registre clair de vos opérations (prix d’achat, date, frais…)

Car demain, l’administration fiscale aura plus de moyens pour recouper les infos.

Pour vous aider dans vos démarches, téléchargez le guide gratuit et interactif State of fiscalisation.

Téléchargez le guide

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Et côté optimisation ?

L’autre avantage d’un cadre structuré, c’est qu’il permet de planifier.

Avec MiCA et les règles fiscales françaises, un investisseur peut :

  • Choisir le moment optimal pour prendre ses profits (par ex. : regrouper pertes et gains sur la même année pour compenser)

  • Utiliser le choix entre flat tax ou barème progressif selon sa situation

  • Structurer son portefeuille crypto en tenant compte du risque fiscal (staking, minage…)

 

En résumé : MiCA n’impose pas de nouvel impôt, mais elle renforce la discipline.

Elle pousse les investisseurs à adopter de bonnes pratiques fiscales, sans quoi les sanctions peuvent vite tomber.

Conclusion

Chez Coinhouse, nous accueillons la régulation MiCA comme une avancée majeure vers un écosystème crypto plus sûr, plus transparent et plus professionnel. 

Pionniers de la régulation en France, nous plaçons la conformité, la pédagogie et la sécurité au cœur de notre mission. 

Notre engagement : offrir aux particuliers comme aux entreprises un accompagnement fiable, dans un cadre désormais harmonisé à l’échelle européenne.

 

Pour faire vos premiers pas en crypto, consultez notre bibliothèque de contenus gratuits.

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Manuel Valente

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