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Investir en crypto en Europe, avant, c’était un peu comme naviguer sans carte. Avec MiCA, l’Union européenne impose enfin un cadre clair et commun.
Pendant des années, investir dans les crypto-actifs ressemblait à une expédition dans le Far West : flou juridique, plateformes opaques, projets douteux…
Mais ça, c’était avant.
Depuis 2023, l’Union européenne déploie MiCA – Markets in Crypto-Assets –, une régulation ambitieuse qui redéfinit entièrement le cadre du marché crypto en Europe.
Son objectif est de sécuriser, professionnaliser et harmoniser. Le résultat, c’est un terrain de jeu balisé pour 27 pays, avec des règles communes, des acteurs agréés, des protections renforcées pour les investisseurs… et des opportunités à saisir.
Que vous soyez un particulier, une entreprise ou un acteur établi du Web3, MiCA change les règles du jeu. Voici comment.
Jusqu’ici, chaque pays européen fixait ses propres règles en matière de crypto-actifs. Ainsi, cette disparité résultait en un casse-tête pour les plateformes et une jungle réglementaire pour les investisseurs.
Pour la première fois, toute l’Union européenne applique une même loi : la régulation Markets in Crypto-Assets, ou MiCA.
Adoptée en 2023, cette régulation entre en application dès la fin 2024. Elle s’applique à tous les acteurs de la crypto : plateformes d’échange, émetteurs de tokens, émetteurs de stablecoins… et influence directement tous ceux qui y investissent.
MiCA est née d’un double constat :
L’objectif de MiCA est donc simple :
Créer un marché unique des crypto-actifs en Europe.
MiCA encadre tout l’écosystème crypto. Voici les principales catégories concernées :
Les plateformes d’échange et de services crypto doivent désormais être agréées pour opérer en Europe. Cela implique des obligations strictes : protection des fonds des clients, transparence sur les frais, règles contre les conflits d’intérêts.
Les émetteurs de crypto-actifs (projets qui lancent des tokens, font des ICO, etc.) doivent publier un document d’information clair et vérifié (appelé “white paper”) avant de proposer leur jeton au public. Fini les promesses vagues ou les projets sans fondement.
Les stablecoins (cryptos indexées sur l’euro, le dollar…) seront sous haute surveillance. L’émetteur devra garantir que chaque jeton est réellement couvert par une réserve équivalente. L’objectif est d’éviter un nouvel effondrement comme celui de Terra/Luna.
Les services annexes (staking, garde d’actifs, change crypto/fiat, etc.) sont aussi intégrés dans le champ d’action de MiCA. Tous ces services devront respecter des standards similaires à ceux du secteur bancaire.
MiCA, ce n’est pas juste une loi pour les plateformes ou les juristes.
C’est un cadre juridique clair, conçu pour rassurer et favoriser une adoption plus large par les acteurs particuliers et institutionnels.
Avant MiCA, il était difficile de savoir si une plateforme était fiable ou non.
Certaines fonctionnaient sans enregistrement. D’autres affichaient de belles promesses. Ce qui pouvait conduire à l’incertitude, au stress… voire à des pertes.
Désormais, les règles sont claires :
En un mot : vous n’avancez plus à l’aveugle.
Le terme consacré est CASP (Crypto-Asset Service Provider), mais en France, on parle de PSAN (Prestataire de Services sur Actifs Numériques).
Un PSAN, c’est une entreprise qui propose des services liés aux crypto-actifs, comme une plateforme d’échange ou un service de garde. En France, ces acteurs doivent s’enregistrer auprès de l’AMF pour prouver qu’ils respectent certaines règles de sécurité et de transparence. C’est un peu comme un label “fiable” dans le monde crypto.
Coinhouse est d’ailleurs le premier établissement à avoir été enregistré PSAN en France.
Ce qu’il faut retenir :
Avec MiCA, les PSAN devront obtenir un agrément officiel, plus strict que le simple “enregistrement” actuel.
Ils devront prouver leur solidité financière, leur bonne gestion, et la capacité à protéger leurs clients.
Cela veut dire que si vous investissez via une plateforme agréée en France, vous bénéficiez du même niveau de protection en Espagne, en Allemagne, en Italie…
Autre changement majeur :
Les fonds que vous déposez sur une plateforme ne peuvent plus être utilisés à d’autres fins. Ils doivent être gardés séparément, comme un dépôt bancaire.
MiCA impose aussi des règles anti-arnaques :
Ainsi, le secteur devient plus propre, plus sérieux, et plus proche des standards bancaires.
Et pour vous, investisseur, cela se traduit par moins de risques et plus de transparence.
On pourrait croire que MiCA vient mettre des barrières. En réalité, c’est tout l’inverse.
Pour les entreprises, les start-ups Web3, les fintechs ou même les institutions traditionnelles, MiCA agit comme un accélérateur d’expansion.
Pourquoi ? Parce qu’en créant un cadre réglementaire harmonisé pour 27 pays, l’Europe transforme la complexité en marché unique. Et ça, c’est une vraie opportunité économique.
Avant MiCA, un acteur crypto devait s’adapter à chaque législation nationale pour opérer dans l’UE.
Avec MiCA, un prestataire agréé en France peut proposer ses services partout en Europe, sans paperasse supplémentaire.
C’est ce qu’on appelle le “passeport européen”.
Concrètement, cela signifie :
Une plateforme crypto française pourra jouer dans la cour des grands, sans se heurter à 27 barrières différentes.
Avec MiCA, l’Europe s’ouvre au Web3 sans naïveté. Elle impose des standards de sécurité élevés. Mais elle envoie un signal clair : “Nous accueillons les projets sérieux.”
Exemples concrets :
SG-Forge (filiale crypto de Société Générale) a lancé EURCV, un stablecoin indexé sur l’euro, dans le cadre de MiCA.
Circle a réussi à émettre un stablecoin conforme à MiCA et pas Tether.
MiCA devient un atout pour attirer les talents, les projets et les capitaux.
Pour les entreprises françaises, c’est le moment ou jamais de prendre position sur un marché structuré, accessible… et bientôt incontournable.
La régulation MiCA transforme profondément le cadre légal des crypto-actifs…
Mais elle ne touche pas directement à la fiscalité. Pourquoi ? Parce que l’impôt reste une compétence nationale.
Autrement dit : les règles fiscales françaises ne changent pas avec MiCA. Mais l’environnement devient plus surveillé, plus transparent… et donc plus exigeant.
Même avec MiCA en place, vous paierez vos impôts comme avant sur vos gains crypto.
Rappel du fonctionnement :
Mais attention : avec MiCA, les acteurs agréés seront tenus de conserver des historiques de transactions précis.
Et bientôt, les plateformes devront transmettre certaines données aux autorités fiscales, notamment via la directive européenne DAC8 attendue en 2026.
Même si rien ne change sur les taux, le comportement attendu change :
Car demain, l’administration fiscale aura plus de moyens pour recouper les infos.
Pour vous aider dans vos démarches, téléchargez le guide gratuit et interactif State of fiscalisation.
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L’autre avantage d’un cadre structuré, c’est qu’il permet de planifier.
Avec MiCA et les règles fiscales françaises, un investisseur peut :
En résumé : MiCA n’impose pas de nouvel impôt, mais elle renforce la discipline.
Elle pousse les investisseurs à adopter de bonnes pratiques fiscales, sans quoi les sanctions peuvent vite tomber.
Chez Coinhouse, nous accueillons la régulation MiCA comme une avancée majeure vers un écosystème crypto plus sûr, plus transparent et plus professionnel.
Pionniers de la régulation en France, nous plaçons la conformité, la pédagogie et la sécurité au cœur de notre mission.
Notre engagement : offrir aux particuliers comme aux entreprises un accompagnement fiable, dans un cadre désormais harmonisé à l’échelle européenne.
Pour faire vos premiers pas en crypto, consultez notre bibliothèque de contenus gratuits.
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