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Les stablecoins en Europe : quels enjeux et quelles perspectives ?

27 janvier 2025

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Les stablecoins jouent un rôle majeur dans l’écosystème des crypto-actifs, et ce rôle ne fait que grandir au fil des années et du développement des usages crypto.

Qu'est-ce qu'un stablecoin ?

Il s’agit d’un actif numérique adossé à un actif telle qu’une monnaie fiduciaire officielle, comme le dollar ou l’euro, réputé stable. D’où le nom de stablecoin. 

Ses avantages ?  Allier utilisation de la blockchain et transactions crypto avec la stabilité des monnaies fiduciaires conventionnelles.  

Concrètement, les stablecoins présentent différents avantages : 

  • c’est une gamme de crypto-actifs qui permet de rester investi en crypto, tout en se prémunissant contre la volatilité du marché.

  • Avec les stablecoins, l’investisseur n’a plus besoin de sortir en monnaie fiduciaire, évitant ainsi les frais, mais surtout la fiscalité sur ses plus-values, le cas échéant (flat taxe à 30% pour ce qui est de la France).

  • En raison de leur stabilité, les stablecoins peuvent être facilement utilisés pour procéder à des paiements ou échanges, nationaux ou internationaux. 

Un nouveau cadre réglementaire pour les stablecoins en Europe depuis mi 2024

Le 30 juin 2024, le règlement MiCA (marchés de crypto-actifs en français) est entré en application.

De manière très simplifiée, le règlement MiCA définit le cadre réglementaire dans lequel doivent s’opérer les activités et services sur crypto-actifs au sein de l’Union Européenne. Il définit, en quelques sortes, les règles du jeu pour les acteurs du marché crypto en Europe.

L’objectif poursuivi par les législateurs et régulateurs européens, avec ce cadre réglementaire, est de protéger les investisseurs. 

C’est un texte qui a été travaillé, d’une part sur la base de la réglementation qui pré-existait en France en matière de services sur actifs numériques, et qui tient compte également des différentes affaires qui ont ébranlées le marché mondial des cryptos en 2022 

Le scandale du projet Terra

En mai 2022 un scandale a secoué l’écosystème des crypto-actifs.  Il s’agit du projet Terra, composé de deux cryptomonnaies interconnectées :

  • TerraUSD (UST), un stablecoin algorithmique ( une monnaie numérique qui essaie de garder sa valeur stable en se basant sur des algorithmes) censé maintenir une parité avec le dollar américain ;

  • Et Luna, une cryptomonnaie volatile utilisée pour stabiliser l’UST. 

Dans cette affaire, le mécanisme du TerraUSD  s’est rapidement avéré insuffisant pour maintenir la stabilité, lorsqu’il faisait face à une forte pression vendeuse.
Le 7 mai 2022, l’UST a perdu sa parité avec le dollar, en raison de plusieurs transactions importantes. 

La perte de confiance entraîne alors une spirale baissière qui finira par provoquer la chute du prix de Luna, utilisée pour soutenir l’UST. C’est alors près de 60 milliards de dollars de capitalisation qui a été effacé. 

La faillite de FTX

Cet effondrement spectaculaire, en novembre 2022, a mis en lumière plusieurs problèmes qui ont alimenté la méfiance des régulateurs européens, et notamment l’absence de règles pour superviser l’émission des stablecoins.

Il est alors apparue la nécessité d’une réglementation pour, notamment, protéger les investisseurs. 

Pourquoi MiCA change la donne

Pour la première fois à travers le monde, une zone économique, à savoir l’Union Européenne, définit un cadre réglementaire uniforme pour l’ensemble des pays de cet Union, applicable aux services sur crypto-actifs, avec un cadre transnational. 

A travers un règlement, l’Union Européenne formalise un texte qui a vocation à gommer les disparités nationales qui existaient en la matière, créant ainsi un marché unique européen pour les crypto-actifs.

Au-delà du fait de définir des règles et des limites, le règlement MiCA cherche également à favoriser l’innovation dans le secteur des crypto-actifs au sein de l’UE et clarifie le cadre dans lequel peuvent opérer les acteurs et entreprises innovantes. 

MiCA dispose également des obligations applicables, d’une part aux émetteurs de stablecoins et d’autre part aux futurs prestataires de services sur crypto-actifs.

En ce qui concerne les émetteurs de stablecoin (ou jetons de monnaie électronique)  :

  • L’obligation de publication d’un livre blanc sur le crypto-actif émis par l’établissement

  • L’obtention d’une licence spécifique, un agrément d’établissement de monnaie électronique, délivré par l’autorité de supervision bancaire (l’ACPR)

  • Des limites sur le nombre et la valeur des transactions quotidiennes (plafond d’un million de transactions ou 200 millions d’euros par jour)

  • Des obligations de transparence et de publication d’informations.

Perspectives à court terme pour les stablecoins

Ce que l’on observe depuis juillet, c’est l’émergence de nouvelles initiatives en Europe, à la faveur du cadre réglementaire

Parmi les annonces majeures : celles de Circle (société émettrice de l’USDC), qui a obtenu son agrément d’établissement de monnaie électronique lui permettant de répondre aux obligations prévues par MiCA au 1er juillet 2024.

Circle émet le stablecoin USDC adossé au dollar, ainsi qu’un stablecoin adossé à l’euro,  tous deux conformes à la réglementation. 

L’accent est mis sur Circle car c’est le second stablecoin au monde de par sa capitalisation, qu’il est conformes aux obligations précédemment évoquées, et qu’il offre suffisamment de liquidité, et donc peut aisément être utilisé par les investisseurs sur crypto-actifs pour les usages que l’on a déjà évoqué. 

A contrario, Tether et son USDT, leader mondial des stablecoins, ne respecte pas ces dites obligations et va progressivement être delisté des plateformes européennes, notamment au profit de l’USDC.

Cela pourrait faire bouger les lignes en matière d’usage de stablecoins à terme, au bénéfice des stablecoins respectant les dispositions réglementaires. 

Perspectives à long terme

La réglementation MiCA semble déjà stimuler l’émission de stablecoins adossés à l’euro, avec des initiatives telles que le lancement de l’EURT sur la blockchain Stellar par la fintech française Next Generation et l’institution de monnaie électronique irlandaise Decta, ou encore l’EURCV par SG FORGE

Néanmoins, l’utilisation des stablecoins en euros est, aujourd’hui encore très marginale :

  • seul 0,2% des parts de marchés occupées par les stablecoins sont adossés à l’euro,

  •  A contrario, une écrasante majorité (près de 99%) des transactions vers stablecoins sont  adossées au dollar américain. 

La réglementation MiCA pourrait donc favoriser une adoption plus large des stablecoins en euros, renforçant en conséquence, la souveraineté monétaire européenne.

Enfin, MiCA permet de faire un pas de plus vers une reconnaissance officielle des stablecoins dans le paysage bancaire. L’EURCV de SG Forge précédemment mentionné en est une illustration.

  • Jean-Marc Stenger, PDG de Société Générale-Forge, indique que l’usage de leur stablecoin commence à s’élargir et pourrait s’accélérer grâce à la réglementation européenne.

  • Les émetteurs de stablecoins cherchent également à créer un large écosystème, en passant des partenariats avec des plateformes d’échange et des courtiers en ligne.

Jeremy Allaire, PDG de Circle, souligne que "MiCA marque la reconnaissance officielle que les technologies derrière cette monnaie électronique légale font désormais partie du système financier européen".

Avec MiCA, ces déclarations illustrent l’essor des stablecoins et leur rôle dans le paysage crypto et le paysage financier.

Conclusion

Les stablecoins en Europe sont à un tournant décisif. Avec la réglementation MiCA, nous assistons à une professionnalisation du secteur qui pourrait bien redéfinir l’avenir de la finance numérique sur le continent.

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