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27 janvier 2025
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Les stablecoins jouent un rôle majeur dans l’écosystème des crypto-actifs, et ce rôle ne fait que grandir au fil des années et du développement des usages crypto.
Il s’agit d’un actif numérique adossé à un actif telle qu’une monnaie fiduciaire officielle, comme le dollar ou l’euro, réputé stable. D’où le nom de stablecoin.
Ses avantages ? Allier utilisation de la blockchain et transactions crypto avec la stabilité des monnaies fiduciaires conventionnelles.
Concrètement, les stablecoins présentent différents avantages :
Le 30 juin 2024, le règlement MiCA (marchés de crypto-actifs en français) est entré en application.
De manière très simplifiée, le règlement MiCA définit le cadre réglementaire dans lequel doivent s’opérer les activités et services sur crypto-actifs au sein de l’Union Européenne. Il définit, en quelques sortes, les règles du jeu pour les acteurs du marché crypto en Europe.
L’objectif poursuivi par les législateurs et régulateurs européens, avec ce cadre réglementaire, est de protéger les investisseurs.
C’est un texte qui a été travaillé, d’une part sur la base de la réglementation qui pré-existait en France en matière de services sur actifs numériques, et qui tient compte également des différentes affaires qui ont ébranlées le marché mondial des cryptos en 2022
Le scandale du projet Terra
En mai 2022 un scandale a secoué l’écosystème des crypto-actifs. Il s’agit du projet Terra, composé de deux cryptomonnaies interconnectées :
Dans cette affaire, le mécanisme du TerraUSD s’est rapidement avéré insuffisant pour maintenir la stabilité, lorsqu’il faisait face à une forte pression vendeuse.
Le 7 mai 2022, l’UST a perdu sa parité avec le dollar, en raison de plusieurs transactions importantes.
La perte de confiance entraîne alors une spirale baissière qui finira par provoquer la chute du prix de Luna, utilisée pour soutenir l’UST. C’est alors près de 60 milliards de dollars de capitalisation qui a été effacé.
La faillite de FTX
Cet effondrement spectaculaire, en novembre 2022, a mis en lumière plusieurs problèmes qui ont alimenté la méfiance des régulateurs européens, et notamment l’absence de règles pour superviser l’émission des stablecoins.
Il est alors apparue la nécessité d’une réglementation pour, notamment, protéger les investisseurs.
Pour la première fois à travers le monde, une zone économique, à savoir l’Union Européenne, définit un cadre réglementaire uniforme pour l’ensemble des pays de cet Union, applicable aux services sur crypto-actifs, avec un cadre transnational.
A travers un règlement, l’Union Européenne formalise un texte qui a vocation à gommer les disparités nationales qui existaient en la matière, créant ainsi un marché unique européen pour les crypto-actifs.
Au-delà du fait de définir des règles et des limites, le règlement MiCA cherche également à favoriser l’innovation dans le secteur des crypto-actifs au sein de l’UE et clarifie le cadre dans lequel peuvent opérer les acteurs et entreprises innovantes.
MiCA dispose également des obligations applicables, d’une part aux émetteurs de stablecoins et d’autre part aux futurs prestataires de services sur crypto-actifs.
En ce qui concerne les émetteurs de stablecoin (ou jetons de monnaie électronique) :
Ce que l’on observe depuis juillet, c’est l’émergence de nouvelles initiatives en Europe, à la faveur du cadre réglementaire
Parmi les annonces majeures : celles de Circle (société émettrice de l’USDC), qui a obtenu son agrément d’établissement de monnaie électronique lui permettant de répondre aux obligations prévues par MiCA au 1er juillet 2024.
Circle émet le stablecoin USDC adossé au dollar, ainsi qu’un stablecoin adossé à l’euro, tous deux conformes à la réglementation.
L’accent est mis sur Circle car c’est le second stablecoin au monde de par sa capitalisation, qu’il est conformes aux obligations précédemment évoquées, et qu’il offre suffisamment de liquidité, et donc peut aisément être utilisé par les investisseurs sur crypto-actifs pour les usages que l’on a déjà évoqué.
A contrario, Tether et son USDT, leader mondial des stablecoins, ne respecte pas ces dites obligations et va progressivement être delisté des plateformes européennes, notamment au profit de l’USDC.
Cela pourrait faire bouger les lignes en matière d’usage de stablecoins à terme, au bénéfice des stablecoins respectant les dispositions réglementaires.
La réglementation MiCA semble déjà stimuler l’émission de stablecoins adossés à l’euro, avec des initiatives telles que le lancement de l’EURT sur la blockchain Stellar par la fintech française Next Generation et l’institution de monnaie électronique irlandaise Decta, ou encore l’EURCV par SG FORGE.
Néanmoins, l’utilisation des stablecoins en euros est, aujourd’hui encore très marginale :
La réglementation MiCA pourrait donc favoriser une adoption plus large des stablecoins en euros, renforçant en conséquence, la souveraineté monétaire européenne.
Enfin, MiCA permet de faire un pas de plus vers une reconnaissance officielle des stablecoins dans le paysage bancaire. L’EURCV de SG Forge précédemment mentionné en est une illustration.
Jeremy Allaire, PDG de Circle, souligne que "MiCA marque la reconnaissance officielle que les technologies derrière cette monnaie électronique légale font désormais partie du système financier européen".
Avec MiCA, ces déclarations illustrent l’essor des stablecoins et leur rôle dans le paysage crypto et le paysage financier.
Les stablecoins en Europe sont à un tournant décisif. Avec la réglementation MiCA, nous assistons à une professionnalisation du secteur qui pourrait bien redéfinir l’avenir de la finance numérique sur le continent.
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