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Voici un résumé du rapport de l’ADAN 2025 qui condense data, contexte réglementaire et opportunités concrètes : c’est-à-dire tout ce qu’il faut pour investir avec une longueur d’avance. Les citations et les chiffres sont tirés du rapport.
Ces données mettent en lumière le paradoxe français : une curiosité et des compétences reconnues, mais une adoption encore timide. Pour l’Adan, 2025 doit marquer le passage de l’expérimentation à l’industrialisation.
Décryptage en cinq temps :
Le rapport révèle le portrait type du détenteur de crypto-actif.
« C’est la première fois qu’une innovation financière part d’un désir populaire, non d’une décision bancaire », observe l’étude.
L’étude révèle aussi une évolution des motivations des investisseurs. Si le rendement demeure un facteur important, les crypto-actifs sont de moins en moins perçus comme un refuge contre l’inflation. Cela pousse le Web3 à dépasser la logique spéculative et à démontrer sa valeur dans des secteurs concrets.
Pourquoi pas plus de détenteurs ?
Incertitude réglementaire : 57 % redoutent un durcissement fiscal et près de la moitié ignorent encore les obligations déclaratives. Les annonces contradictoires sur la taxation des plus‑values entretiennent la méfiance. Un guide fiscal et MiCA grand public, validé par l’AMF, réduirait ce frein.
Voici la provenance des capitaux :
Rappelons que le financement est un enjeu central pour les entreprises. 65 % des entreprises Web3 interrogées ont déjà réalisé une levée de fonds, un chiffre en hausse par rapport aux années précédentes (52 % en 2024, 33 % en 2023). Cela témoigne d’un intérêt croissant des investisseurs et d’une amélioration des conditions.
À l’échelle mondiale, le secteur Web3 a enregistré une croissance de 20 % des levées de fonds en 2024, atteignant 9,9 milliards de dollars (contre 8,2 milliards en 2023). En Europe, la situation diverge avec une diminution de 5 % des levées de fonds, passant de 2,2 milliards de dollars en 2023 à 2,1 milliards en 2024. Les États-Unis maintiennent leur position dominante (47 % des financements mondiaux), tandis que l’Europe et l’Asie représentent chacun 21 %. Les startups européennes représentent 21% des levées de fonds Web3 mondiales en 2024, contre 27% l’année précédente.
L’Europe fait face au défi d’attirer davantage d’investissements et de revoir ses modèles de financement. Par exemple, Bpifrance joue un rôle crucial pour les startups françaises en phase précoce (28 % des fonds levés). Il est donc essentiel pour les investisseurs français de continuer à soutenir le secteur pour préserver la souveraineté technologique européenne. Sans cela, l’Europe risque une fuite des talents.
La domination américaine s’explique par :
Créer une plateforme européenne de matching investisseurs‑projets Web3.
Les pays au cadre clair ont attiré les premiers utilisateurs. La France doit accélérer les agréments MiCA et aligner les banques sur la Directive sur les Services de Paiement 3 (DSP3). Cette dernière vise à moderniser, renforcer et harmoniser le cadre réglementaire existant, tout en répondant aux nouveaux défis du secteur financier européen.
Opportunité : guichet unique pour enregistrement & fiscalité des particuliers
Des usages existent déjà.
Les entreprises cherchent des solutions packagées, pas un puzzle technique.
Le rapport conclut sur plusieurs facteurs positifs.
La notoriété progresse de 84 % à 92 % en un an : les crypto‑actifs sont désormais connus de quasi‑tous les Français.
Principaux canaux de découverte : télévision (46 %), réseaux sociaux (43 %), presse économique (22 %).
Plus d’un tiers de la population envisage un premier achat dans l’année, avec une hausse notable chez les 25‑34 ans (+15 pts).
Motifs avancés : diversification de l’épargne (57 %), recherche de rendement (41 %), curiosité technologique (29 %).
Les PSAN (Prestataires de Services sur Actifs Numériques) agréés AMF rassurent près de trois Français sur quatre.
61 % des intentionnistes feraient du label PSAN un critère décisif pour choisir une plateforme.
Le segment compte déjà 350 emplois et 42 M d’euros levés en 2024.
Titres phares : « MetaKart » (500 000 joueurs en bêta) et « Kingdom Legacy » (NFTs vendus pour 3 M d’euros).
Depuis le second semestre 2024, l’écosystème Web3 connaît un regain de dynamisme. Il est notamment porté par la remontée des marchés et des développements réglementaires majeurs aux États-Unis, comme l’approbation des ETF Bitcoin et l’abandon de la règle comptable SAB 121 par la SEC. En effet, ces décisions créent un cadre plus favorable et accélèrent l’adoption institutionnelle et publique.
L’optimisme est particulièrement marqué chez les entreprises ayant une présence ou des partenaires aux États-Unis.
L’Europe se trouve donc à un carrefour : MiCA apporte de la clarté, mais son rythme et son cadre prudent pourraient limiter la compétitivité face à des marchés plus réactifs. De nombreux acteurs plaident pour un équilibre entre régulation et innovation. La capacité des entreprises à s’adapter aux dynamiques internationales sera cruciale pour leur succès à long terme.
Le rapport 2025 de l’ADAN révèle un écosystème français à haut potentiel confronté à trois défis : adoption, réglementation, financement. En clarifiant les règles, fluidifiant l’expérience utilisateur et investissant localement, la France peut doubler son taux de détention et devenir le fer de lance européen de la blockchain.
Le rapport de l’ADAN invite donc à transformer le Web3 en moteur de souveraineté et de compétitivité européennes.
Téléchargez le rapport intégral de l’ADAN pour découvrir toutes les informations, les témoignages d’entrepreneurs et les meilleures pratiques.
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