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La Blockchain a été largement médiatisée à la fin de l’année 2017, présentée comme “la solution” à tous les maux de la société. Avec la chute du marché des cryptoactifs début 2018, l’engouement du grand public pour cette technologie est retombé. La Blockchain est-elle morte née ? Coinhouse vous partage les arguments qui nous font penser qu’au contraire, la véritable révolution est encore à venir.
Mettre les notaires au chômage, les banques en faillite, instaurer de nouveaux systèmes de votes, révolutionner la supply chain et le crowdfunding, ubériserNetflix, ubériser Uber… tels étaient les nombreux discours que nous pouvions entendre fin 2017, dans lesquels le potentiel disruptif de la Blockchain était mis en avant dans des champs et domaines d’applications infinis.
Il convient désormais de relativiser et de faire preuve de recul. La blockchain n’est ni plus ni moins qu’une base de données distribuée. Son utilité est évidente si elle s’applique à des contextes bien précis.
Mais de nombreux “entrepreneurs” ont rapidement trouvé une audience peu apte à analyser les tenants et aboutissants des solutions proposées, du fait de la relative nouveauté de la technologie et de sa complexité technique.
Ces entrepreneurs n’avaient pas forcément compris la technologie eux-même mais la plupart avaient parfaitement assimilé le concept d’ICO qui permet de lever des fonds dans un cadre juridique encore assez flou auprès d’investisseurs peu qualifiés.
Il était alors bien difficile au milieu de ce “bruit” de projets et de révolutions annoncées chaque jour de proposer une analyse de fond.
Sans oublier les blockchains publiques avec des cryptoactifs disponibles sur des marchés soumis à l’offre et la demande. La forte progression des cours de ces ‘’actifs numériques’’ a largement contribué à l’emballement de cette phase qualifiée aujourd’hui de “blockchain hype” ou “ICO-mania”.
Rappelons donc que la Blockchain est un registre distribué, qui organise un état à un temps donné (Bloc) puis conserve et lie entre eux tout les changement d’états (chaîne). Cette fonction, prise de manière isolée, ne peut que décevoir après tout l’emballement médiatique qu’il y a eu.
Par exemple, la blockchain pensée comme une base de donnée est un outil lent, coûteux et extrêmement limité. Cependant, c’est cette qualité de registre distribué dans ses versions publiques qui en fait l’un des outils les plus sécurisés au monde.
Les entrepreneurs qui ont véritablement souhaité réaliser un projet se sont confrontés à un mur de difficultés qui a aujourd’hui eu raison de la majorité d’entre eux.
Après une levée de fond réussie, les entrepreneurs ont découvert avec stupéfaction que l’accès à des comptes bancaires professionnels leur était refusé en raison d’une mention au Bitcoin ou à la Blockchain dans les statuts de leur entreprise. Un ‘’blacklisting’’ légalement discutable.
Forcée de réagir, La Banque de France accorde du bout des doigts aux plus procéduriers un droit au compte. C’est ainsi que La Banque Postale s’est retrouvée en 2018 avec des dizaines de nouveaux comptes professionnels millionnaires.
Deuxième défi : le recrutement. Si les offres d’emploi se sont multipliées lors de cette période, les personnes aptes à y répondre étaient rares, beaucoup étant déjà impliquées dans l’écosystème depuis plusieurs années et donc souvent à la tête de leur propre projet. Une féroce compétition entre les employeurs a fait monter en flèche les salaires des développeurs “blockchain”, laissant sur la touche les projets les plus modestes, qui faute de ressources humaines, ont eu du mal à se développer.
La Blockchain reste une technologie jeune et complexe, et si de nombreux efforts de vulgarisation ont été entrepris, interagir avec une application décentralisée ressemble encore à un parcours du combattant pour les moins techniques. Si Coinhouse vous permet d’obtenir facilement des cryptoactifs grâce à un service client francophone, il est déjà moins facile d’installer un portefeuille de cryptomonnaie, de noter une ‘’seed’’, d’installer une extension sur son navigateur…
L’utilisateur se retrouve au final à utiliser une application lente et limitée. On a connu plus séduisant et plus incitatif ! Stateofthedapps a mis cela en avant avec humour dans une section appelée teardowns qui présente les expériences utilisateurs calamiteuses qui sont toujours fréquentes dans l’écosystème.
Les projets ayant franchi les barrières bancaires, du recrutement et les défis du développement d’un produit ont donc été confrontés à un écosystème qui a parfaitement su générer de la valeur mais qui a toute les peines du monde à trouver des utilisateurs réels. Soyons honnêtes, il faut encore, à l’heure actuelle, avoir un penchant très prononcé pour les nouvelles technologies pour utiliser des applications basées sur la Blockchain.
Techniquement, le réseau était de toute façon inapte à accueillir le grand public. Quelques dizaines de milliers de curieux essayant Cryptokitties ont suffi à mettre à mal l’ensemble du réseau Ethereum par exemple.
Ces utilisateurs potentiels, souvent investisseurs dans les cryptoactifs, ont trouvé une réalité très éloignée des fantasmes décrits par certains médias et se sont vite détournés de l’écosystème.
La chute de la demande et le renforcement de l’offre du fait des déçus ont provoqué le déclin de la valorisation des cryptoactifs en 2018.
La blockchain est avant tout la technologie de la résilience : La chute des valorisations a aussi entraîné la chute du superflu. La période actuelle, plus calme, permet aux projets les plus sérieux de se concentrer pour aboutir à des propositions de valeur et améliorer l’infrastructure du réseau pour mieux supporter un grand flux d’utilisateurs à des coûts moindres.
La technologie continue de se développer : les sidechains tels que POA network ou les expérimentations comme Loom network sont désormais plus matures.
Si 2018 a été l’année où la scalabilité et la sécurité ont été mise en avant, 2019 est bien l’année où l’expérience utilisateur est au centre de l’attention des développeurs. Le Burner Wallet permet par exemple de générer une adresse Ethereum en quelques secondes. Daicard.io est une proposition similaire reposant sur une autre technologie.
Autre “nouveauté” : les stablecoins avec, par exemple, la proposition de MakerDAO et son token DAI indexé sur le dollar qui permet la “blockchain abstraction”. Les nouveaux types de wallets permettent à un développeur de proposer désormais une expérience utilisateur agréable qui offre les avantages de la blockchain mais sans nécessiter de compétences techniques. Des progrès ont aussi été faits dans le domaine des “méta-transactions” qui permettent de s’acquitter des frais de transaction à la place des utilisateurs.
Du côté des ressources humaines, les formations autour de la blockchain et de l’écosystème se développent. Coinhouse propose notamment des formations destinées spécifiquement aux entreprises ou aux particuliers.
Des guides ludiques et bien construits tels que cryptozombies.io sont à la disposition de tous. Des écoles de premier plan ouvrent des modules “blockchain” et une offre privée telle que Alyra est apparue.
Enfin, du côté de l’investissement, même si les spéculateurs les moins avertis ont perdu de l’argent en 2018, ceux qui font un pari sur le long terme ont remarqué que le ‘’crash” de 2018 semble se stabiliser sur des valeurs très supérieures à celles de 2016 et début 2017. Les facteurs positifs commencent donc à s’accumuler à nouveau et donnent toutes les raisons d’être optimiste pour la blockchain et le secteur des cryptoactifs dans les années à venir !
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