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Jeudi 15 septembre 2022, la blockchain Ethereum a effectué avec succès la transition de la Proof of Work (preuve de travail) à la Proof Of Stake (preuve d’enjeu). Quelles sont les caractéristiques et les impacts de ce mécanisme de validation ? Coinhouse fait le point.
Cette fois, ça y est. Attendue depuis plus de cinq ans, la mise à jour « The Merge », qui tenait en haleine toute la planète crypto, a été enclenchée entre la nuit du mercredi 14 et la matinée du jeudi 15. L’opération s’est déroulée avec succès, faisant officiellement passer la blockchain Ethereum du Proof of Work (PoW, preuve de travail) au Proof of Stake (PoS, preuve d’enjeu).
Et la nouvelle a agité les réseaux des crypto-enthousiastes, portés par le cofondateur d’Ethereum Vitalik Buterin qui a multiplié les publications à ce sujet.
https://twitter.com/VitalikButerin/status/1570306185391378434
Une indication claire sur l’état d’excitation de la crypto-sphère. Car au-delà de la prouesse technique, cette transition porte en elle un changement de philosophie majeur pour la blockchain Ethereum, qui pourrait bien rebattre les cartes.
Jusqu’à présent, Ethereum et Bitcoin utilisaient le système de preuve de travail pour valider les transactions et les opérations sur le réseau. Une opération nécessitant des machines complexes dotées d’une immense puissance de calcul, et donc très énergivores.
Bien que la part des énergies renouvelables utilisée pour faire fonctionner ces ordinateurs continue de croître année après année (on l’estime à plus de 60% aujourd’hui), le mécanisme de validation par preuve d’enjeu consomme, par comparaison, 96% d’énergie en moins. Une sobriété énergétique presque totale qui fait mouche auprès des investisseurs institutionnels.
Pour vérifier des blocs et les transactions qui maintiennent les blockchains en PoS, il suffit de détenir des jetons. 32 plus exactement, dans le cas d’Ethereum. Une fois ce palier atteint, l’utilisateur peut devenir un validateur, à condition de « staker » (voir Staking). (verrouiller) ses Ether au sein du réseau.
Il peut alors être choisi de façon aléatoire pour participer à la validation des transactions et recevoir une récompense en Ether.
Il est également possible de rejoindre des « staking pools » si vous ne détenez pas suffisamment d’Ether. Dans ce cas, la rémunération sera proportionnelle au montant d’Ether possédés et verrouillés.
Comme nous l’indiquions plus haut, la consommation électrique est fortement réduite grâce au PoS. C’est là son principal argument, à la fois d’un point de vue marketing et technologique. Et c’est effectivement le cas.
Cette réduction de l’effort énergétique a un autre atout : elle permet à Ethereum d’avoir une croissance à long terme plus soutenue, résolvant en partie les problèmes de scalabilité des blockchains. Avec la preuve de travail, l’effort énergétique demandé pour permettre au réseau de tenir la cadence est tellement élevé qu’il exige l’utilisation de machines de plus en plus performantes.
Autre avantage du PoS : une décentralisation renforcée. Avec le PoW, le minage favorise les fermes de minages suréquipées plutôt que les mineurs particuliers, lesquels ont du mal à suivre le surplus de puissance demandé, toujours plus important au fur et à mesure que la blockchain grossit. Avec le PoS, la sélection des validateurs est aléatoire, et il suffit de verrouiller ses jetons via le staking. Il n’est donc pas nécessaire d’avoir des ordinateurs ultra puissants. Une connexion au réseau suffit.
La mise à jour The Merge a introduit la preuve d’enjeu comme système de validation pour Ethereum. Mais la blockchain regarde déjà plus loin et vise à faire passer le nombre de transactions qu’elle peut gérer à plusieurs dizaines de milliers par seconde. Actuellement, celui-ci est limité à 15 transactions par seconde. Cette mise à jour, dont l’appellation technique est « sharding », aura lieu en 2023.
Cette évolution permettra à Ethereum de rattraper le retard face à des blockchains réputées rapides, comme Solana ou Avalanche, et de prendre une avance considérable sur Bitcoin, dont le réseau traite en moyenne 7 transactions par seconde.
Ce virage écoresponsable est un grand bond en avant pour Ethereum. En réduisant sa consommation énergétique de 96%, et donc son empreinte écologique, la blockchain a de sérieuses cartes à jouer pour se démarquer de Bitcoin.
La capitalisation d’ether a par ailleurs énormément progressé en deux ans, passant de 7% à près de 20% en 2022. La confrontation entre Bitcoin maximalistes et partisans d’Ethereum n’a donc pas fini d’agiter la crypto-sphère. Et les marchés financiers !
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