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La blockchain et les NFTs pour lutter contre la propagation de produits de contrefaçon dans l’espace européen, est-ce possible ? C’est en tous cas l’objectif de l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO), qui a dévoilé un nouveau plan d’action pour protéger les biens matériels grâce aux jetons non fongibles.
En Europe comme ailleurs, la contrefaçon est un fléau : l’EUIPO estime que 5,6 % des produits vendus dans l’espace commercial commun sont des copies frauduleuses. En 2021, le montant des pertes induites par ces faux avoisinait les 121 milliards d’euros dans l’ensemble de l’Union Européenne.
Pour lutter contre les fraudeurs, l’institution européenne a mis sur pied un projet, dévoilé début septembre. Dans ce document, aboutissement de cinq ans de travail, l’EUIPO propose l’utilisation de la blockchain pour systématiser le suivi des biens matériels qui se déplacent à travers les frontières de l’Union européenne. L’objectif est d’implémenter cette solution dès 2023.
Comment va fonctionner l’Anti-Counterfeiting Blockathon Infrastructure (Infrastructure Anti-contrefaçon Blockathon), le petit nom donné au projet ? Grâce au concept de jumeau numérique. Les détenteurs de la propriété intellectuelle d’un objet émettront des jetons numériques (jumeaux numériques digitaux sous forme de NFTs) de leurs projets manufacturés pour prouver leur authenticité et leur origine. Inscrits dans une blockchain créée à cette fin, ces NFTs seront ensuite échangés entre les portefeuilles numériques des différents professionnels jusqu’à la vente finale.
Un projet intéressant par son ambition à l’échelle continentale. Certaines marques ont déjà toutefois pris les devant, en utilisant les NFTs comme preuve de l’authenticité de produits physiques, notamment dans le luxe. L’horloger Breitling a par exemple lancé un passeport numérique sous la forme de NFTs en 2020 afin de prouver l’authenticité de ses montres.
Les NFTs permettront donc de garantir l’authenticité des biens – et de repérer plus facilement les contrefaçons. Les douanes, les forces de l’ordre mais aussi, à terme, les consommateurs, auront accès aux données de suivi des biens pour s’assurer de la légitimité des objets.
Ce qui implique la création d’un registre réunissant tous les producteurs et les détenteurs de la propriété intellectuelle autorisés à l’inscription de jetons numériques sur la blockchain – un travail colossal puisqu’il nécessite l’inscription de l’ensemble des détaillants.
L’EUIPO a par ailleurs imaginé que ces jetons pourraient servir au rappel de produits défectueux ou en tant que plateforme d’échange entre producteurs et consommateurs. Un projet ambitieux que l’EUIPO veut rendre réel, au moins dans sa forme embryonnaire, dès l’année 2023.
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