Le 15 mai, l’émission BFM Crypto Le Club a réuni Stéphane Ifrah (senior manager chez Coinhouse) et Maurgane Nlandu (fondatrice de Crypto360) pour faire le point sur les enjeux de sécurité, de fiscalité et d’innovation dans l’univers crypto.

Ce résumé vous offre un condensé de leurs échanges : entre éclaircissements technologiques, stratégie d’investissement et bonnes pratiques pour protéger vos actifs… tout y est.

Les plateformes Coinbase et Revolut utilisent des cold wallets avec accès restreint, signatures multiples, et un hot wallet pour les échanges. Bien que la sécurité soit importante, l’utilisateur reste tributaire du sérieux de la plateforme.

Pour rappel :

• Un cold wallet est une sorte de coffre-fort numérique hors ligne, qui stocke les cryptos en sécurité. 
• Les signatures multiples (multi-signature) signifient que, pour valider une opération (comme envoyer des cryptos), plusieurs personnes doivent donner leur accord. Cela réduit les risques de fraude ou d’erreur.
• Un hot wallet est un portefeuille connecté à Internet, utilisé pour les transactions rapides. Il est plus pratique, mais un peu plus exposé aux risques de piratage.

Peut-on totalement faire confiance à ces plateformes ?

Pas entièrement : des faillites comme FTX ou Mt Gox le montrent. Même les grandes plateformes peuvent échouer. Mieux vaut diversifier ses solutions et envisager le stockage personnel avec des dispositifs comme Ledger.

Un ETF Bitcoin Spot est un produit boursier permettant d’investir dans le Bitcoin sans le posséder. Il suit son prix en temps réel (« spot »), sans nécessiter de gestion technique de portefeuille. Il y a des frais de gestion et vous devez faire confiance à l’émetteur (par exemple BlackRock, Franklin Templeton, etc.).

Utilisez un fichier Excel dès le départ pour documenter chaque transaction. Des apps comme CoinStats permettent aussi de suivre la performance en direct. Combinez les deux pour éviter la perte de données et assurer un suivi fiscal.

Et si vous souhaitez un outil gratuit plus performant qu’un fichier Excel, téléchargez notre Dashboard Notion.

Oui : elle a introduit des améliorations techniques (paiement en stablecoins, regroupement de transactions, staking jusqu’à 2048 ETH) et provoqué une hausse de 30-40 % du prix d’ETH, fait rare pour une simple évolution technologique.

Un oracle relie la blockchain au monde réel en transférant des données extérieures vers les smart contracts. Il est essentiel pour automatiser les contrats décentralisés avec des données fiables (météo, sport, finance…).

Ils permettent d’attendre un bon moment d’investissement ou de sécuriser des gains sans reconversion immédiate en euros (évitant l’imposition). Le stablecoin en euro (EURC) est prometteur, notamment grâce à sa conformité MICA.

Oui. Le prêt collatéralisé permet d’obtenir des euros sans vendre ses cryptos, évitant ainsi l’imposition. Cela devient légalement reconnu en France. On peut même stacker les cryptos données en garantie.

Pour rappel : Un prêt collatéralisé, ou prêt avec nantissement, permet d’emprunter de l’argent en laissant une garantie, comme des crypto-actifs. 

Tant que vous ne remboursez pas, la banque ou la plateforme garde cette garantie. Cela permet d’obtenir un prêt sans vendre ses cryptos.

Non. Les plus-values ou moins-values doivent être compensées au sein du même type d’actif. Crypto et actions ne sont pas compensables fiscalement.

En cas de chute de la crypto mise en garantie, vous devez fournir plus de collatéral ou rembourser. C’est un levier : utile, mais à manipuler avec prudence, surtout en période de volatilité.

Pour avoir des réponses plus détaillées, visionnez le replay.