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4 avril 2024
La notion de cloud computing a pris véritablement son ampleur dans les années 2000. À cette époque, les grandes entreprises technologiques ont commencé à proposer des services de stockage et de calcul accessibles via Internet, marquant ainsi les débuts du cloud computing tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Amazon a été l’un des pionniers avec le lancement d’Amazon Web Services (AWS) en 2006, suivi de près par Microsoft avec Azure et Google avec Google Cloud Platform. Ces géants de la tech ont rapidement compris le potentiel du cloud computing pour répondre aux besoins croissants en ressources informatiques des entreprises et des particuliers, tout en offrant une plus grande flexibilité, évolutivité et réduction des coûts d’infrastructure.
Cependant, malgré ses avantages indéniables, le cloud computing centralisé présente également des limites inhérentes. La concentration des ressources entre les mains de quelques acteurs majeurs soulève des préoccupations en matière de confidentialité, de sécurité et de résilience. De plus, les coûts récurrents associés à l’utilisation de ces services cloud peuvent rapidement s’avérer élevés, en particulier pour les petites entreprises et les particuliers.
C’est dans ce contexte que la blockchain émerge comme une alternative prometteuse, offrant la perspective d’un cloud computing véritablement décentralisé et résilient. En permettant le partage de ressources informatiques sous-utilisées, les réseaux blockchain de partage de ressources pourraient potentiellement concurrencer les géants du cloud traditionnel, tout en résolvant certaines de leurs limitations et en rémunérant les participants.
Fonctionnement
Dans un projet de partage des ressources via une blockchain, les ressources à partager (puissance de calcul, espace de stockage, bande passante, etc.) sont tokenisées, c’est-à-dire converties en jetons numériques sur la blockchain. Ces jetons représentent une part des ressources mises en commun dans le réseau.
Les participants au réseau (fournisseurs de ressources) mettent à disposition leurs ressources excédentaires dans un pool partagé. Ces ressources sont réparties de manière décentralisée sur les différents nœuds du réseau. Un marché décentralisé est créé, où les fournisseurs peuvent proposer leurs ressources et les demandeurs peuvent les acquérir en échangeant les jetons correspondants. Les prix sont déterminés par l’offre et la demande sur ce marché pair-à-pair.
Des contrats intelligents (smart contracts) régissent les conditions d’échange, assurent une allocation équitable des ressources et gèrent automatiquement les paiements en jetons une fois les tâches accomplies. Pour encourager le partage, les participants fournisseurs sont rémunérés en jetons pour les ressources qu’ils mettent à disposition. Un mécanisme de consensus (preuve d’enjeu, preuve de travail, etc.) permet de sécuriser le réseau et de valider les transactions.
A titre d’exemple, si votre ordinateur personnel reste allumé sans être utilisé, vous pouvez potentiellement louer sa puissance de calcul inutilisée à un réseau de partage de ressources basé sur la blockchain.
Votre puissance de calcul disponible est alors tokenisée, c’est-à-dire convertie en jetons numériques représentant vos ressources partagées. Les participants au réseau qui ont besoin de puissance de calcul supplémentaire (rendus 3D, entraînement d’IA, etc.) peuvent alors louer ces ressources tokenisées via le marché décentralisé. Une fois la tâche terminée, vous êtes rémunéré en jetons numériques correspondant à la puissance que vous avez fournie.
Projets fonctionnant sur ce modèle
Il existe de nombreux projets blockchain proposant le partage de ressources inutilisées. Voici les plus significatifs :
iExec (RLC) vise à fournir un marché décentralisé pour les ressources de calcul, permettant aux entreprises d’exécuter des charges de travail massives à moindre coût.
Avantages du modèle décentralisé
Le partage direct de ressources permet des économies substantielles pour les fournisseurs et les consommateurs, ainsi qu’une utilisation beaucoup plus efficace et une réduction du gaspillage.
En supprimant les intermédiaires centralisés, ces réseaux peer-to-peer évitent les points de défaillance uniques et les risques de censure ou de contrôle excessif. Cela les rend plus résistants et résilients. Les participants conservent le contrôle sur leurs données et leurs ressources sans avoir à faire aveuglément confiance à une entité tierce centralisée.
Tout le monde peut potentiellement participer comme fournisseur ou consommateur de ressources sur ces réseaux ouverts, sans barrières géographiques ou restrictions. La nature transparente de la blockchain garantit une allocation équitable des ressources et permet de retracer toutes les transactions.
Opportunités en terme d’investissement
Les projets de partage de ressources décentralisés sur la blockchain représentent des opportunités intéressantes en termes d’investissement dans leurs actifs numériques (jetons/tokens) respectifs. Leur particularité réside dans le fait qu’ils ont une véritable utilité, et que chaque token représente une véritable valeur en tant que ressource.
Si ces plateformes arrivent à atteindre une adoption massive, la demande pour leurs tokens, qui servent d’unités d’échange pour louer les ressources, pourrait considérablement augmenter.
Investir dans ces tokens permettrait de diversifier les portefeuilles d’investissement au-delà des crypto-monnaies classiques, en exposant aux opportunités émergentes de l’économie décentralisée. Les projets existants comme Filecoin (FIL) ou Render (RNDR) avec des communautés établies présentent moins de risques, tandis que les nouveaux arrivants offrent plus de potentiel de croissance en cas de succès, mais aussi plus de risques.
Limites du modèle peer-to-peer de partage de ressources
Bien que prometteurs, ces projets de partage de ressources sur la blockchain font face à plusieurs défis importants, en particulier pour les acteurs qui souhaitent utiliser ces ressources partagées.
L’utilisation de crypto-actifs nécessite la création de portefeuilles, l’achat des tokens, et une compréhension au moins basique de leur fonctionnement, ce qui représente une barrière à l’entrée importante pour, par exemple, une entreprise qui a juste besoin de générer des rendus 3D pour un projet. Il est alors bien plus simple de s’adresser à un acteur centralisé connu où le paiement peut s’effectuer avec une simple carte bleue.
La mise à l’échelle représente un obstacle majeur, car ces réseaux doivent atteindre une masse critique d’utilisateurs et de ressources pour être réellement efficaces.
Les réglementations et la conformité, notamment en matière de protection des données et de respect de la vie privée, constituent un défi juridique et technique à relever. La sécurité et la confidentialité des données partagées sur ces réseaux décentralisés sont également une préoccupation cruciale. Ce problème est en train d’être résolu par ces projets par le biais de la cryptographie, qui permet de conserver la confidentialité des données.
Enfin, l’interopérabilité entre les différents réseaux de partage de ressources reste un défi à résoudre pour permettre une véritable fluidité et une allocation optimale des ressources à l’échelle globale.
L’avenir du partage de ressources décentralisé
Malgré ces défis, le potentiel du partage de ressources décentralisé sur la blockchain est immense. En permettant une utilisation plus efficace et équitable des ressources numériques, ces réseaux offrent la perspective d’économies substantielles pour les entreprises et les particuliers.
Selon les experts, les prochaines années pourraient voir une adoption massive de ces réseaux de partage de ressources, à mesure que les défis techniques et réglementaires seront surmontés. Des géants de la tech comme Amazon, Microsoft et Google s’intéressent déjà à ces technologies pour optimiser leurs infrastructures cloud.
Les projets blockchain dédiés au partage de ressources représentent une grande opportunité de réinventer l’économie numérique de manière décentralisée, transparente et efficace. Bien que des défis importants restent à relever, les avantages potentiels en termes d’optimisation des ressources, de réduction des coûts et d’impact environnemental positif laissent présager un avenir prometteur pour cette nouvelle génération de réseaux décentralisés.
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