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ICO vs STO : quelles différences entre ces deux types de levées de fonds ?

1 juin 2023

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 Les levées de fonds via des émissions de tokens ont connu une popularité grandissante au cours de ces dernières années et s’imposent désormais comme une alternative sérieuse aux financements traditionnels. Deux types d’offres se démarquent : les ICO (Initial Coin Offerings) et les STO (Security Token Offerings). Dans cet article, explorons en détail ces deux méthodes et comparons-les afin de mieux comprendre leurs particularités, leurs différences et de vous aider à faire votre choix.

 Les Initial Coin Offering (ICO) : définition et fonctionnement

Une Initial Coin Offering (ICO) est une opération de levée de fonds par laquelle une société va émettre des tokens sur une blockchain, qui seront achetés par des investisseurs à un certain prix, principalement contre des cryptomonnaies. 

Dans la majorité des cas, les ICO sont privilégiées puisqu’elles permettent de collecter des fonds dans un cadre encore peu réglementé, en affirmant que les tokens émis n’ont pas de rôle spéculatif, mais uniquement utilitaire. C’est pourquoi les tokens distribués sont appelés « utility token » (ou token utilitaire) et donnent accès aux investisseurs à des produits, des services ou des avantages spécifiques liés à la société. 

La vague des ICO a démarré en 2017 avec l’engouement grandissant autour des cryptomonnaies. De nombreux projets ont levé des millions d’euros sur la base d’une idée ou d’un concept, sans forcément disposer de fondamentaux solides. Néanmoins, la bulle a rapidement explosé et l’immense majorité des projets n’a jamais délivré sa feuille de route, laissant les investisseurs avec des pertes importantes.

En France, depuis la loi PACTE de 2019, un visa AMF optionnel existe afin d’apporter davantage de confiance. Il devient obligatoire pour faire du démarchage auprès du public. Au 23 mai 2023, seules 4 offres de jetons ont obtenu le visa AMF. 

Pour en savoir plus, consultez notre article détaillé sur les ICO

 Les Security Token Offering (STO) : définition et fonctionnement

La Security Token Offering (STO) est une autre forme de levée de fonds par le biais d’une émission de tokens et peut être considérée comme une évolution de l’ICO. En effet, à l’inverse de la première, la STO offre une garantie sur le rôle du token puisque celui-ci est adossé à un actif du monde réel.

En effet, un security token permet à un individu d’acquérir un droit de propriété légal sur un actif tangible tel qu’une fraction d’un bien immobilier ou un titre financier d’une entreprise (qui donne le droit de voter ou de recevoir des dividendes par exemple). En d’autres termes, les security tokens représentent des titres financiers traditionnels, à la différence qu’ils sont enregistrés sur la blockchain. Celle-ci fait donc office de registre de compte pour ces titres.

Retrouvez notre guide complet sur ce qu’est un token

 Comment choisir entre ICO et STO ?

Vous souhaitez vous lancer dans les cryptomonnaies, mais vous ne savez pas s’il est intéressant d’émettre un token ? Nous allons voir dans la suite les avantages et inconvénients de chacune des solutions. 

Découvrez l’accompagnement de Coinhouse pour les entreprises qui souhaitent investir dans les cryptos.

 Comparaison entre ICO et STO

Les termes ICO et STO sont sensiblement similaires et découlent d’un mécanisme beaucoup plus connu : l’IPO (Initial Public Offering), ou introduction en bourse. Le modèle économique d’une STO se rapproche de celui d’une ICO, mais la principale différence réside dans l’aspect réglementaire.

Les ICO se sont popularisées car elles ont permis aux entreprises de lever des fonds dans un espace aucunement réglementé. Cela a d’ailleurs mené à de nombreuses escroqueries qui ont rapidement fait éclater la bulle des ICO. À l’inverse, les STO sont parfaitement encadrées et répondent à des approbations légales et réglementaires. Elles exigent de la société émettrice un travail important de mise en conformité et de réglementation.

C’est la raison pour laquelle la nature des deux types de tokens diffère. Les tokens utilitaires, émis lors d’une ICO, ne répondent à aucune définition précise. Ils peuvent revêtir des aspects bien différents selon les projets, parfois même ceux d’un security token. En revanche, ces derniers, émis lors d’une STO, sont tout à fait spécifiques : ce sont des actifs réels et tangibles tokénisés sur une blockchain, répondant à des caractéristiques précis et entrant dans un cadre réglementaire bien défini.

Naturellement, ces deux types de levées de fonds ont un fonctionnement distinct. Une ICO se déroule par le biais d’un smart contract sur une blockchain publique (Ethereum par exemple), tandis qu’une STO a lieu sur une plateforme de délivrance spécialisée et devant se conformer à certaines contraintes réglementaires liées aux titres financiers.

 Avantages et risques : ICO vs STO

 

Avantages Risques
ICO
  • Processus beaucoup plus simple qu’un financement traditionnel ou qu’une STO. Aucune étape réglementaire longue et fastidieuse
  • Faible coût opérationnel : il suffit d’avoir un avocat expert, un développeur et une bonne stratégie de marketing.
  • Pas de barrière à l’entrée pour les investisseurs, une ICO permet de toucher un public international (à l’exception de plusieurs pays comme la France qui demande un visa AMF).
  • Levier d’expansion fulgurant : certaines  ICO bien réalisées peuvent permettre de lever d’énormes sommes en très peu de temps, à l’instar de Brave qui a collecté 35 millions de dollars en moins d’une minute en 2017.
  • Un utility token ne répond pas une définition précise, l’entreprise peut donc y adosser le rôle qu’elle souhaite.
  • Un processus flexible pour les investisseurs, qui peuvent revendre leurs tokens sur le marché secondaire quand ils le souhaitent.
  • Possibilité d’anonymat pour les investisseurs.
  • Incertitude réglementaire grandissante : les régulateurs se penchent de plus en plus sur les entreprises réalisant des ICO.
  • Risque d’arnaque pour les investisseurs : il est très simple d’organiser une ICO et certains projets utilisent ce vecteur pour encaisser la somme récoltée et disparaître des radars.
  • Aucune garantie pour les investisseurs que l’entreprise délivre les services ou produits associés au token.
  • Volatilité accrue sur les marchés et risque de manipulation (pump and dump) de la part de l’entreprise.
  • Depuis l’éclatement de la bulle des ICO en 2018, ce type de levée de fonds ne dispose pas d’une très bonne réputation au sein de l’écosystème.
  • Risque de hack de smart contract
STO
  • Les security tokens ont un rôle bien défini et sont adossés à des actifs du monde réel, ce qui peut conforter les investisseurs.
  • L’offre est totalement réglementée et entre dans un cadre légal, ce qui assure une sécurité aux investisseurs.
  • Alors que les ICO sont en décroissance, les STO connaissent un succès grandissant.
  • Les risques de spéculation et de manipulation de marché sont beaucoup plus faibles.
  • Levier d’expansion fulgurant : au même titre que les ICO, les STO correctement réalisées permettent de lever une énorme quantité de capitaux en un temps record.
  • Une STO permet de tokéniser et fractionnaliser des actifs, abaissant ainsi la barrière d’entrée pour les débutants.
  • Processus beaucoup plus complexe qu’une ICO et nécessitant du temps et de l’argent pour se conformer aux demandes des organismes de réglementation.
  • Ne permet pas de toucher un public d’investisseurs très varié, certains pays interdisant la participation aux STO.
  • Peuvent être limitées aux investisseurs qualifiés voire institutionnels.
  • Les règles de Know Your Customer (KYC) et Anti-Money Laundering (AML) sont des freins pour certains investisseurs.
  • Liquidité plus faible que dans le cas d’une ICO.

Coinhouse accompagne des professionnels et des institutionnels qui souhaitent se lancer dans le Web3 en proposant l’encaissement et la détention de cryptomonnaies pour vous et vos clients ou la création et la distribution de NFT.

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 Le test de Howey

Si vous vous posez la question suivante : est-ce que ma levée de fonds (le lancement d’un token) sera considérée comme une ICO ou une STO, le test de Howey pourra vous donner un élément de réponse. Celui-ci est notamment utilisé par la Securities and Exchange Comission (SEC) aux États-Unis pour déterminer la nature d’un token.

Pour faire simple, afin de savoir si un token doit être qualifié de security, autrement dit si l’émission constitue un contrat d’investissement, le test de Howey implique de vérifier les points suivants : 

  • un investissement d’argent ;
  • dans une entreprise “commune” ;
  • une attente de profit des investisseurs ;
  • l’investisseur n’a pas d’impact dans la réussite de l’entreprise.

C’est notamment sur le troisième point que les entreprises appuient pour faire la différence entre une ICO et une STO. S’il n’y a pas de volonté de profit de la part des investisseurs et que le token n’a qu’un rôle utilitaire, alors il ne vérifie pas le test de Howey et l’entreprise peut donc procéder à une ICO. 

Conclusion : les perspectives des ICO et des STO

Vous l’aurez compris, l’intérêt des entreprises et des investisseurs envers les ICO est en nette diminution depuis l’éclatement de la bulle en 2018. Au contraire, alors que la régulation s’accélère dans les quatres coins du monde, les STO attirent de plus en plus.

L’émission de security tokens est une nouvelle manière de trouver des financements et des investisseurs, de gérer la gouvernance d’une entreprise et d’impliquer la communauté. Pour l’entreprise, cela permet de collecter des capitaux rapidement pour développer son activité, tandis que les investisseurs peuvent détenir les tokens et les échanger facilement grâce à la blockchain, dans un cadre réglementaire strict et défini.

Les Security Token Offering ont le potentiel de modifier la manière de représenter un titre traditionnel pour un actif du monde réel. La possibilité de fournir une tokénisation de n’importe quel actif apporte une nouvelle perspective de développement qu’il ne faut absolument pas négliger en 2023.

Par ailleurs, cela offre une flexibilité accrue pour les investisseurs, qui pourront disposer de leurs tokens à leur guise. Le ticket d’entrée pour la participation à l’acquisition d’un actif à haute valeur (dans le cadre de l’immobilier par exemple) est fortement abaissé grâce à la fractionnalisation et à la tokénisation, ce qui permet d’inclure tous les types de portefeuilles.

En bref, les levées de fonds tokénisées ont un rôle à jouer dans l’avenir du financement des entreprises.

Si vous souhaitez profiter des opportunités qu’offre le Web3 pour les entreprises avec une approche personnalisée, prenez rendez-vous avec Coinhouse, acteur régulé auprès de l’AMF. 

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