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1 juillet 2023
De nombreuses personnes ont entendu parler des smart contracts. Initialement créés à partir de la blockchain Ethereum, qu’apportent-ils réellement et comment fonctionnent-ils ? Coinhouse vous explique au travers d’un exemple concret ce concept et les innovations qu’il concrétise.
La fonctionnalité la plus importante d’Ethereum est la possibilité d’utiliser des smart contracts. Dans cet article, nous allons détailler le fonctionnement de cette technologie, ses usages et ses limites, afin de la rendre compréhensible au plus grand nombre.
Consulter le cours ETH en direct.
Littéralement, les smart contracts sont des contrats « intelligents ». Ils s’appuient sur la technologie blockchain pour garantir leur intégrité et leur inviolabilité. Ce qui rend un tel contrat intelligent, c’est sa capacité à exécuter automatiquement des instructions prédéfinies. Une meilleure traduction de smart contract serait donc “contrat à exécution automatique”.
Ici, ce n’est plus le droit qui garantit la validité des transactions, mais le code informatique : si les obligations contractuelles sont remplies dans les termes établis en amont, le code est exécuté et la transaction est réalisée sans passer par un intermédiaire (par exemple, le transfert d’un actif). Pour saisir toute l’importance de cette innovation, il faut repartir du contrat traditionnel tel que défini par le droit.
D’un point de vue juridique, un contrat est formé lorsqu’une offre rencontre une acceptation, ce qui nécessite de réunir les contractants. Avec les smart contracts, le code informatique seul décide de l’exécution lorsque les conditions sont remplies, et l’ensemble du processus numérique est automatisé.
Les smart contracts sont « sur » la blockchain, ce qui veut dire que leur fonctionnement repose sur cette technologie née de la cryptomonnaie. C’est cette blockchain qui rend les transactions transparentes, infalsifiables, et irréversibles.
On ne parle pas seulement de smart contract en crypto, mais aussi dans de nombreux autres domaines. Ces contrats révolutionnent les processus contractuels en conditionnant (de façon automatique) l’exécution au respect des conditions et des obligations préétablies. De sorte qu’en cas de rupture d’une seule des obligations du contrat, la transaction se voit annulée et, le cas échéant, les sommes d’argent restituées, etc. sans l’intervention de quiconque ! Le système fonctionne en toute indépendance.
Les smart contracts, parce qu’ils simplifient et fluidifient les transactions entre différents acteurs, qui n’ont pas besoin de se faire confiance ni même de se connaître, ont donc toutes les chances de s’imposer. Non seulement en raison de leurs avantages (sécurité, réduction des risques d’erreur, suppression des frictions liées aux obligations contractuelles, etc.), mais aussi parce qu’ils changent la donne sur le plan juridique : l’automatisation de l’exécution rend caduque toute nécessité d’interpréter les termes du contrat. Soit les obligations sont remplies, soit elles ne le sont pas – point. Le code fait office de loi unique dans ce cas de figure.
Reste à savoir comment créer un smart contract. D’abord, il est essentiel de définir avec soin les termes du contrat et les obligations contractuelles qui pèsent sur chacune des parties. En particulier, il faut dresser une liste des conditions dans lesquelles le contrat pourra ou ne pourra pas s’exécuter. Si l’entreprise n’envoie par exemple pas sa facture, ou si le particulier ne procède pas au paiement en amont, alors le smart contract n’effectuera pas la transaction. Ces données sont au cœur du fonctionnement des smart contracts.
Ensuite, le smart contract doit être intégré à la blockchain en utilisant un framework de développement dédié. En général, on commence par une blockchain interne afin de réaliser des tests, avant de publier le contrat sur la blockchain réelle.
Le Bitcoin, apparu en 2009, n’est pas qu’une cryptomonnaie : c’est aussi une technologie, la blockchain, qui a très vite intéressé les entreprises en raison de ses promesses, en particulier l’accélération des transactions et la désintermédiation. La blockchain fonctionne, en effet, indépendamment du contrôle d’une quelconque autorité centrale, ses blocs étant validés par les utilisateurs. L’effet a donc été immédiat dans le monde des affaires.
Toutefois, la blockchain du Bitcoin reste limitée. En utilisant la technologie Bitcoin, on réalise la plupart du temps des transactions simples, via l’envoi de bitcoins d’une adresse à une autre. Il est aussi possible d’utiliser des mécanismes plus complexes, comme la multi-signature. Mais ces fonctionnalités restent limitées et ne permettent pas l’exécution d’algorithmes complexes.
Néanmoins, ces transactions, même simples, passent toutes par des smart contracts dans la blockchain. Certains smart contracts permettent cependant de réaliser des transactions bien plus délicates.
Comment fonctionnent les smart contracts ? Quels sont leurs avantages ? Suivez le guide pour tout savoir.
Concept formulé en 1996 par le développeur Nick Szabo, un smart contract est un programme informatique enregistré sur une Blockchain, la plupart du temps Ethereum. Il permet de déclencher des transactions conditionnelles dont l’exécution dépend de facteurs définis à l’avance via un algorithme. Les smart contracts s’exécutent grâce aux ethers que vous pouvez acheter et vendre sur notre plateforme Coinhouse, tout comme la plupart des tokens adossés aux projets créés à partir de smart contracts. Ces Ethers (ETH) servent de carburant consommé au fur et à mesure de l’exécution du programme.
Prenons un exemple : on veut réaliser un projet de crowdfunding, avec les meilleures garanties de sécurité, et avec un montant minimum en dessous duquel le projet sera annulé. On demande à des souscripteurs d’envoyer de l’argent sur une période d’un mois. Si le projet récolte plus de 1000€, l’argent est versé aux gestionnaires du projet, sinon les souscripteurs seront intégralement remboursés.
Les problématiques habituellement posées par ce genre de projet apparaissent alors : pendant le mois où le projet est ouvert à la souscription, qui conserve les fonds ? Le gestionnaire du projet ? Une plateforme centralisée ? Quelle garantie ont les souscripteurs de récupérer leur mise initiale si le projet n’atteint pas la somme minimale définie ? Quel suivi des fonds pourra être effectué, et par qui ? On pourra éventuellement mettre en place des contrats, visés par des avocats dans un cadre juridique, mais on ne pourra jamais atteindre un niveau de sécurité absolue, comme il a malheureusement été prouvé dans le passé.
En utilisant Ethereum, toutes ces questions reçoivent une réponse cohérente. Un développeur écrit un programme informatique qu’on appelle smart contract, la plupart du temps dans le langage Solidity. Ce programme définit l’intégralité des règles telles qu’elles ont été définies au début du projet : un mois de souscription, à qui les fonds seront envoyés, quel montant minimum sera récolté, etc.
Le créateur du smart contract écrit ensuite celui-ci sur la Blockchain Ethereum, sous la forme d’une transaction, exactement comme s’il effectuait un simple envoi d’Ethers (ETH) d’une adresse à une autre. Gravé sur la Blockchain, le smart contract devient impossible à modifier, et son contenu peut être consulté par n’importe qui, en toute transparence.
Le smart contract dispose d’une adresse Ethereum publique, vers laquelle il est possible d’envoyer des Ethers. Les souscripteurs ont donc à partir de ce moment un mois pour le faire. Qui conserve les fonds ? Le smart contract les séquestre pendant la période de souscription. A qui seront-ils livrés ? Les règles telles qu’elles sont définies en toute transparence précisent l’adresse à qui les fonds seront livrés si l’on a dépassé le minimum demandé, sinon les fonds seront automatiquement renvoyés à chaque souscripteur.
Qui peut tricher ? Personne, car il est impossible de modifier les règles une fois le smart contract envoyé sur la Blockchain. On voit donc le potentiel particulièrement intéressant en termes de transparence et de sécurité pour ce genre d’application.
De plus, via les smart contracts, il est possible de traiter de nombreuses activités qui nécessitaient auparavant des intermédiaires, des tiers de confiance, des responsables, et qui maintenant peuvent être traitées automatiquement et de façon parfaitement sécurisée.
Les smart contracts ne résolvent bien entendu pas tous les problèmes, et présentent un certain nombre de limites détaillées ci-dessous.
Tout d’abord, ce qui fait la force des smart contracts, c’est-à-dire leur immuabilité, peut aussi être leur pire faiblesse. Si le programmeur ayant créé le smart contract y a introduit des bugs, il est impossible de les réparer une fois le contrat présent sur la Blockchain. De fait, un smart contract reste un programme informatique comme un autre, soumis à des risques de failles. Si des hackers mal intentionnés réussissent à exploiter les failles en question, ils peuvent en tirer profit aux dépens des utilisateurs.
C’est ce qu’il s’est passé lors du piratage du projet « The DAO » qui a eu pour conséquence le vol de plus de 150 millions de dollars en jetons ETH. Effet pervers de ce piratage : il a fallu réécrire l’historique des transactions dans la blockchain Ethereum pour pouvoir restituer les sommes dérobées – un comble, pour une technologie qui repose sur le principe d’inviolabilité des informations inscrites…
Ce n’est pas la seule limite inhérente aux smart contracts. On peut en noter deux autres : la volatilité et le concept d’oracle.
Ensuite, nous l’avons vu, les fonds sont séquestrés dans le smart contract. Si c’est de l’Ether (ETH), le cours Ethereum peut varier assez fortement pendant l’exécution du contrat. Dans le cas d’une assurance, par exemple, il n’est pas souhaitable que la prime évolue dans le temps. Il est possible de pallier ce genre de problématique en utilisant des stablecoins – des crypto-actifs dont le cours ne varie pas car adossé à une monnaie fiduciaire comme l’Euro – tels que le DAI de MakerDAO.
Enfin, s’il est possible de vérifier ce que contient un smart contract ou une adresse Ethereum assez facilement en termes de transactions, il est beaucoup plus difficile de vérifier une information ou un événement ayant eu lieu hors Blockchain : un accident s’est-il produit sur tel véhicule ? Qui a gagné telle ou telle élection ? Il faudra dans ces cas de figure utiliser un “oracle” qui permettra d’affirmer que la condition déclenchant le paiement du contrat s’est bien réalisée.
Or, cet oracle, étant situé hors Blockchain, pose à nouveau un problème qui existait avant la création du smart contract : peut-on faire intégralement confiance à cet intermédiaire, et par quel biais ? Des tiers de confiance tels que les notaires ou des entreprises d’audit bien établies seraient sans doute les mieux à même de pouvoir remplir ce rôle. Des projets d’oracles décentralisés se développent également, fournissant des informations facilement vérifiables par différents partis lisibles directement sur la Blockchain. Le leader sur ce segment est le projet Chainlink (LINK).
Les smart contracts ont le potentiel de révolutionner une quantité innombrable d’activités économiques, en décentralisant la confiance, en formalisant la logique de l’exécution d’un paiement complexe via un langage informatique, et en séquestrant les fonds de façon sécurisée pendant la durée du contrat. Il n’est pas étonnant que beaucoup d’entreprises, et même des acteurs gouvernementaux s’y intéressent de près, même s’il est nécessaire de rester conscient du cadre dans lequel elles pourront être utilisées au mieux.
Pour une entreprise comme pour un particulier, les smart contracts ont de nombreux débouchés possibles. Découvrez quelques exemples de cas d’usage possibles pour les smart contracts dans la blockchain :
Les informations contenues dans les contrats intelligents peuvent être diverses et variées, et permettre toutes sortes de transactions à valider. Les smart contracts ont donc de beaux jours devant eux.
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