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2 avril 2023
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Système informatique permettant d’écrire et de valider une transaction entre deux parties, la blockchain est le moteur des cryptomonnaies. Mais les usages de cette technologie ne se limitent pas qu’à ces applicatifs et sont bien plus vastes. La blockchain, trop compliquée ? Coinhouse vous explique pourquoi c’est faux.
Un système permettant de s’affranchir des intermédiaires
Au quotidien, chacun d’entre nous a recours à des tiers de confiance: une banque, si l’on souhaite transférer de l’argent à quelqu’un, ou un notaire, pour céder une propriété par exemple. Comme leur nom l’indique, ces intermédiaires sont indispensables pour établir la confiance entre deux individus ou entreprises qui ne se connaissent pas.
L’innovation principale de la blockchain est de permettre de s’affranchir de ces tiers de confiance en favorisant les échanges directs entre individus : au lieu d’un tiers de confiance, c’est le protocole informatique qui garantit l’authenticité et l’inviolabilité des échanges. Ceux-ci sont enregistrés dans des blocs de données qui, reliés les uns aux autres, forment la blockchain. Les crypto-actifs ont vu le jour grâce à la blockchain, mais la blockchain peut aussi être utilisée dans de nombreux autres domaines, comme par exemple :
Et les applications sont encore nombreuses : NFTs, santé, votation digitale, médias ou droits d’auteur sont autant d’applications en cours de développement. La blockchain ne se limite donc pas qu’aux crypto-actifs. La blockchain peut en réalité apporter des solutions sur toutes les thématiques dans lesquelles la transparence et la fiabilité sont valorisées.
La validation, la clé de toute blockchain
Sans intermédiaires, qui valide les échanges et garantit le caractère invulnérable des contrats ? Cette étape nécessite l’intervention de deux types d’acteurs, les validateurs et les noeuds de la blockchain.
Le rôle des validateurs, ou mineurs, est de compiler un nouveau bloc de transactions. N’importe qui peut devenir validateur, à certaines conditions dépendant de la blockchain en question. Si le bloc de transactions est valide, le validateur est rémunéré. Dans certains cas, il peut être pénalisé pour avoir proposé un bloc invalide.
Les noeuds, quant à eux, détiennent une copie du registre intégral des transactions qu’on appelle justement la blockchain. Chaque noeud est synchronisé avec les autres par un réseau informatique, ce qui rend ce réseau particulièrement robuste.
Les noeuds vérifient la validité des blocs proposés par les validateurs et décident ou pas de les intégrer à leur copie de la blockchain. Chaque bloc est relié à ceux qui le précèdent et ceux qui le suivent, ce qui assure la transparence et la sécurité du système.
A titre d’exemple, le seul problème de sécurité connu de la blockchain date de 2010. Depuis, le réseau a fonctionné sans le moindre problème ni ralentissement.
Un système parfait ?
Dans sa conception, la blockchain répond à une certaine philosophie libertaire privilégiant l’anonymat du nombre à l’incarnation de l’autorité. Décentralisée, la blockchain est l’exemple même d’un protocole informatique qui se régule par lui-même, grâce à ses utilisateurs et sans l’intervention d’une autorité centrale.
Comme toute technologie, elle a pourtant aussi ses revers, qui sont principalement dûs au besoin de synchronisation entre les nœuds. Ainsi, la blockchain Bitcoin ne peut aujourd’hui traiter qu’environ sept transactions par seconde et Ethereum une vingtaine. Certaines blockchains prétendent pouvoir gérer des milliers de transactions par seconde, mais au prix d’autres limitations. De même, une blockchain ne peut pas stocker des données volumineuses: une transaction représente au maximum quelques milliers de caractères. On ne peut donc pas y stocker des films ou des documents volumineux.
La blockchain n’a donc pas pour vocation de remplacer les bases de données existantes, mais offre une technologie alternative qui peut répondre à des besoins spécifiques.
N’oublions pas non plus l’environnement. La technologie blockchain peut être énergivore, c’est notamment le cas pour les crypto-actifs utilisant le système de validation de preuve de travail (« proof of work ») comme le Bitcoin. Cependant, des algorithmes de consensus moins consommateurs d’énergie, comme la preuve d’enjeu (« proof of stake ») et vers laquelle a récemment migré Ethereum, montrent qu’il est possible d’aller vers des technologies blockchain plus durables.
Parfaite, la blockchain ? Peut-être pas, mais elle s’en approche.
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