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4 octobre 2022
Ils ont surpassé le Bored Ape Yacht Club sur la plateforme Open Sea au titre des NFTs les plus échangés. Les Ethereum Name Service (ENS) sont un protocole qui permet de remplacer les complexes adresses de wallet par des noms de domaine beaucoup plus simples – comme les adresses web ont remplacé les adresses IP. Un premier pas vers un Internet décentralisé mieux organisé ?
C’est quoi le projet ?
Ethereum Name Service (ENS), un NFT fondé sur la blockchain Ethereum et qui agit comme le système de noms de domaines DNS, service informatique qui permet d’associer un nom compréhensible à une adresse IP. Comme les adresses web ont remplacé les adresses IP, il permet de remplacer la longue suite de chiffres qui forme l’adresse des wallets par des noms de domaines beaucoup plus simples. Il suffit donc de renseigner cette adresse simplifiée pour envoyer des crypto-actifs d’un wallet à un autre. Les noms de domaine peuvent être en .eth mais ENS prend également en charge les noms DNS traditionnels en .com, .org, .app, ou .ia ou .xyz. Par exemple, au lieu de liste de chiffres et caractères illisibles comme “xb8hg75…”, les adresses peuvent prendre la forme de “studio.eth” ou “vitalik.xyz”.
L’origine des ENS peut être retracée au whitepaper de Vitalik Buterin sur sa blockchain Ethereum, retrace le magazine spécialisé NFTTech. Les premiers développements remontent à 2016 et le projet est lancé publiquement en 2017. Le protocole est populaire : NFTTech relève qu’entre février et juin 2021, le nombre de ENS enregistré a été multiplié par 30. A l’approche de The Merge, les ventes de ENS ont fait un bon de +170%, rapporte Decrypt, pour dépasser le volume d’échange des très populaires Bored Ape Yacht Club.
Les ENS originaux coûtent entre 5 dollars par an en ETH pour un nom de domaine de cinq caractères à 640 dollars par an pour trois caractères. Comme n’importe quel autre crypto-actif, les ENS peuvent être vendus ou échangés, sur la plateforme ENS ou sur des sites comme Open Sea.
D’autres services de nommage d’addresses de blockchain existent comme Namecoin, Blockstack ou encore Handshake. Avec 2,17 millions de noms répartis entre 541 000 propriétaires, ENS est le système de nommage de blockchain le plus utilisé au monde.
En quoi ça pourrait être révolutionnaire ?
Dans le plus simple des cas, il s’agit d’une simplification drastique des transferts de crypto-actifs. De manière plus ambitieuse, il pourrait s’agir d’un pas important vers un internet décentralisé plus accessible et organisé.
Grâce à des services qui utilisent l’ENS, le protocole peut être utilisé pour d’autres usages que la simple identification de wallet. Il peut servir d’adresse web pour des sites décentralisés, via le service Fleek, adoubé par l’organisation en charge des ENS qui l’utilise pour certaines de ses applications. De son côté, le service Skiff a annoncé en septembre dernier permettre aux utilisateurs d’Ethereum de s’échanger des mails en utilisant leur ENS + @ethereum.email. Le service almonit.eth (Almonit veut dire anonyme en hébreux) sert quant à lui de moteur de recherche et indexe les sites web décentralisés
Ainsi, les ENS pourraient servir de base à un Internet décentralisé plus résilient. Construits sur la blockchain, les ENS sont plus résistants à la censure que les DNS mais aussi face aux attaques en déni de service (DDoS),explique dans une présentation le fondateur de Almonit. « L’équipe derrière ENS estime que les infrastructures de noms Internet sont des composants fondamentaux et devraient donc être ouvertes, décentralisées, gérées par des communautés et à but non lucratif », rapporte Decrypt.
Quelle techno ?
Les ENS sont des NFTs, même si, de l’avis même de Vitalik Buterin, ces actifs ont
« tellement de succès et sont tellement omniprésents que les gens ne les considèrent pas comme des NFTs », a-t-il remarqué dans une interview récente à Wired. Pour lui, il s’agit d’ailleurs de l’usage le plus abouti du protocole NFT.
Pour les applications supplémentaires qui s’appuient sur les ENS, comme le mail ou les sites web, les services qui les proposent utilisent le protocole IPFS. Il s’agit d’un système de fichier qui permet le stockage d’informations de manière totalement décentralisée – sorte de BitTorrent des sites web et applications.
Pour qui ?
Pour tous ceux qui ont un wallet et souhaitent pouvoir recevoir des crypto-actifs facilement ; pour ceux qui ont loupé le coche avec le web 2.0 et ont un pseudo à rallonge ; pour ceux qui ont un projet web3 et veulent un nom de domaine en rapport ; pour ceux qui investissent dans les noms de domaines et voient ici l’opportunité de parier sur le prochain voice.com, vendu 30 millions de dollars à une start-up de crypto en 2019, ou le prochain NFTs.com,vendu en août dernier pour 15 millions de dollars. Ou comme le souligne Vitalik Buterin dans un tweet : « Les noms ENS en trois et quatre lettres : ce sont des actifs et quantité fixe *et* tu peux faire des choses avec ! ».
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