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5 juin 2023
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Dans le monde numérique moderne, les crypto-actifs ont acquis une popularité sans précédent. Que ce soit le Bitcoin, l’Ether ou d’autres cryptos, ces actifs numériques ont radicalement transformé le paysage financier et suscité un intérêt croissant dans le monde entier. Pour comprendre pleinement le monde de la crypto tel que nous le connaissons aujourd’hui, il est essentiel de se plonger dans les origines des crypto-actifs et d’explorer le courant de pensée qui les a inspirés : les cypherpunks.
Au début des années 1990, un groupe de passionnés d’informatique, connu sous le nom de cypherpunks, a émergé avec une vision commune : préserver la vie privée et l’autonomie individuelle dans le monde numérique. Ces militants de la cryptographie cherchaient à utiliser les technologies de chiffrement pour contrer les menaces à la vie privée, à la censure et à la surveillance exercées par les gouvernements et les grandes entreprises.
Les cypherpunks étaient convaincus que la cryptographie pouvait être un outil puissant pour protéger les libertés individuelles et favoriser l’autonomie économique. Ils croyaient en la diffusion des connaissances sur la cryptographie et se sont engagés dans un échange d’idées sur des listes de diffusion électroniques, contribuant ainsi à l’essor de la communauté.
Une des principales préoccupations des cypherpunks était de créer un système de paiement électronique décentralisé, permettant des transactions pair-à-pair sans l’intervention d’une autorité centrale. En 1998, Wei Dai a proposé le concept d’une “crypto-monnaie”, appelée b-money, qui reposait sur des idées de décentralisation et d’utilisation de preuves cryptographiques pour garantir la sécurité des transactions.
Wei Dai est un informaticien et chercheur en cryptographie qui a publié son concept de b-money en 1998. B-money était une proposition de système de paiement électronique décentralisé qui partageait de nombreuses similitudes avec le Bitcoin, bien qu’il ait été développé une décennie avant.
Dans son article intitulé “B-money: An Anonymous, Distributed Electronic Cash System” (B-money : Un système de paiement électronique anonyme et distribué), Wei Dai a présenté les fondements de son idée. Il a proposé un système où les participants pourraient créer de l’argent électronique en résolvant des problèmes cryptographiques et en prouvant qu’ils ont consacré une certaine quantité de puissance de calcul à cette résolution. Cette idée était basée sur le principe que la puissance de calcul est une ressource coûteuse, et donc l’utilisation de cette ressource devrait être récompensée.
Dans le système de b-money, les utilisateurs pouvaient effectuer des transactions anonymes en utilisant des signatures numériques et en s’appuyant sur un réseau décentralisé pour enregistrer et valider les transactions. Wei Dai a également abordé la question de la gouvernance du système, proposant un mécanisme de prise de décision basé sur un vote pondéré des participants.
Bien que b-money n’ait jamais été implémenté concrètement, il a jeté les bases conceptuelles d’un système de paiement électronique décentralisé et a inspiré les développements ultérieurs dans le domaine des crypto-actifs.
Le travail de Wei Dai a été reconnu et apprécié par la communauté des cypherpunks. Ses idées ont contribué à alimenter les discussions sur les systèmes de paiement électronique et ont influencé les réflexions de Satoshi Nakamoto lors de la création du Bitcoin.
Près de dix ans plus tard, en 2008, une personne ou un groupe de personnes se faisant connaître sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto a publié un article intitulé “Bitcoin: A Peer-to-Peer Electronic Cash System” (Bitcoin : Un système de paiement électronique de pair à pair). Ce document fondateur décrivait le fonctionnement d’une monnaie numérique décentralisée reposant sur une technologie appelée blockchain.
Le Bitcoin, lancé en 2009, est la première crypto-monnaie à avoir connu un succès significatif. Son créateur, Satoshi Nakamoto, a réussi à résoudre le problème du double dépense inhérent aux monnaies numériques en introduisant la technologie de la blockchain.
Avec une monnaie physique, ce problème n’existe pas. Si un individu souhaite acheter une baguette dans une boulangerie et qu’il la paye avec une pièce de 1€, il transmet la pièce au commerçant et ne peut donc plus la dépenser ailleurs. En revanche, lorsque le moyen de paiement n’est pas tangible, il est théoriquement possible de procéder à plusieurs paiements avec les mêmes fonds ce qui revient à créer de manière de la monnaie de façon illimitée, lui faisant perdre toute sa valeur.
Deux possibilités peuvent être envisagées pour régler ce problème. La première est celle qui consiste à centraliser les transactions auprès d’une entité qui s’assure que personne ne tente de dépenser plusieurs fois sa monnaie. Comme vu précédemment, cette solution n’est pas acceptable pour les cypherpunks qui prônent l’autonomie des individus dans la gestion de leurs argent.
La seconde possibilité consiste elle à se servir de la technologie de la blockchain. La blockchain est un registre public, décentralisé et sécurisé, qui enregistre toutes les transactions effectuées. Tous les participants au réseau peuvent consulter l’intégralité des transactions effectuées et possèdent une copie de l’historique du réseau. Ainsi, lorsqu’un utilisateur effectue une première transaction, tous les autres participants vont noter cette dernière dans leur copie du registre. Si l’utilisateur tente d’effectuer une seconde transaction avec les mêmes fonds, les autres participants seront capables de repérer que l’utilisateur ne possède plus ces derniers et rejetteront la seconde transaction, solutionnant ainsi le problème de la double dépense.
La blockchain a donc été une innovation majeure, car elle permet de s’assurer de la validité des transactions sans avoir besoin d’une tierce partie de confiance. Cela signifie que les utilisateurs peuvent effectuer des transactions directement entre eux, en s’affranchissant des institutions financières traditionnelles. La transparence et l’immuabilité de la blockchain ont ouvert la voie à de nombreux autres développements et utilisations de la technologie.
La première transaction en Bitcoin, célébrée sous le nom de “Bitcoin Pizza Day”, remonte au 22 mai 2010. À cette époque, le Bitcoin n’en était encore qu’à ses balbutiements, et son utilisation dans le commerce n’était encore que théorique. Laszlo Hanyecz, un développeur de logiciels et membre actif de la communauté Bitcoin, a posté un message sur le forum Bitcointalk annonçant qu’il était prêt à payer 10 000 bitcoins pour se faire livrer deux pizzas. Il cherchait quelqu’un disposé à accepter la crypto-monnaie en échange d’une livraison de pizzas.
À cette époque, le Bitcoin n’avait pas encore de cours comme on peut le connaître aujourd’hui et les utilisateurs faisaient des transactions principalement pour tester le réseau et explorer les possibilités offertes par Bitcoin.
Jérémy Sturdivant, également connu sous le pseudonyme “Jercos”, a répondu à l’appel de Laszlo Hanyecz. Les deux ont convenu d’un arrangement, et Jérémy a accepté d’acheter les pizzas pour Laszlo en échange des 10 000 bitcoins.
Le 22 mai 2010, Laszlo a envoyé les 10 000 bitcoins à Jérémy, qui a ensuite commandé les pizzas de Papa John’s avec une livraison à domicile. Les pizzas ont coûté environ 25 dollars à l’époque.
Cette transaction est maintenant célèbre en tant que première transaction commerciale réelle effectuée avec des bitcoins. Elle symbolise le début de l’utilisation du Bitcoin en tant que moyen de paiement.
Après le lancement du Bitcoin, d’autres crypto-actifs ont vu le jour, chacun offrant des caractéristiques et des fonctionnalités uniques. Par exemple, l’Ethereum, lancé en 2015 par Vitalik Buterin, a introduit la notion de “contrats intelligents”, qui permettent l’exécution automatique de conditions prédéfinies.
Au fur et à mesure que les crypto-actifs gagnaient en popularité, leur perception dans le grand public et parmi les institutions financières a évolué. Initialement associés à des activités illégales et à la spéculation, les crypto-actifs ont commencé à être perçus comme une classe d’actifs à part entière.
De grandes entreprises et institutions financières ont commencé à s’intéresser à la technologie blockchain sous-jacente, explorant ses applications potentielles dans des domaines tels que la logistique, les paiements transfrontaliers et la gestion des chaînes d’approvisionnement. Les gouvernements et les régulateurs ont également commencé à réfléchir à la meilleure façon d’encadrer cette nouvelle classe d’actifs.
La genèse des crypto-actifs est étroitement liée à l’idéologie des cypherpunks et à leur désir de protéger la vie privée et l’autonomie individuelle. Le Bitcoin et la blockchain ont jeté les bases de cette révolution technologique en introduisant un système de paiement électronique décentralisé et sécurisé.
Depuis ces débuts modestes, les crypto-actifs ont connu une expansion rapide, transformant le paysage financier et suscitant l’intérêt de nombreux acteurs. Alors que la perception des crypto-actifs continue de changer et que de nouvelles applications émergent, il est clair que les crypto-actifs ont déjà laissé une empreinte indélébile dans le monde numérique d’aujourd’hui, avec des perspectives prometteuses pour l’avenir.
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