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C’est quoi, le bear market ?

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Depuis novembre 2021, le marché des crypto-actifs est entré dans un cycle baissier jamais vu auparavant. Un véritable « hiver crypto » qui pousse certains investisseurs à se poser de vraies questions sur la solidité du système. Pourtant, cette correction peut aussi avoir des côtés positifs, en plus d’assainir les fondamentaux du marché. Coinhouse fait le point. 

Un an de chute ininterrompue

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : -70% sur les marchés pour BTC depuis le début de l’année. Une baisse plus qu’importante pour le crypto-actif phare, qui donne le “la” du marché et a ainsi entraîné dans sa chute la majorité des altcoins comme ETH (-72%), LTC (-75%), XRP (-65%), etc. Pas de doute, l’hiver crypto est bel et bien là. 

Mais comment savoir quand un marché entre en bear market ? Les critères définissant un bear sont assez simples : Il faut que les valeurs baissent de plus de 20% par rapport à leur précédent record. Cette chute doit aussi s’étaler sur une période de deux mois minimum. 

Le terme de “bear market” et son opposé, le “bull market”, font eux-même référence aux comportements des animaux dont ils empruntent le nom. Le “bear market” rappelle l’ours qui se terre en hiver, amasse et conserve ses biens en vue de l’hibernation, tandis que le “bull market” fait référence aux cornes et à l’énergie du taureau. Ces deux termes sont d’ailleurs issus de la finance traditionnelle et leur origine remonte même jusqu’au XVIIIe siècle, selon le dictionnaire anglophone Merriam-Webster.

Pas une explication, mais plusieurs

Mais pourquoi la reine des crypto-actifs est passée de 69 000 dollars à 16 000 dollars en à peine une année, faisant perdre dans son sillage plus de deux milliards de dollars de capitalisation à tout le marché crypto ? Plusieurs phénomènes expliquent cette tendance :

  • Le contexte géopolitique global. La guerre en Ukraine, depuis le 24 février, et les tensions entre les USA et la Chine sur Taiwan entretiennent la nervosité des marchés.
  • La hausse importante des taux d’intérêt. Décision prise par les banques centrales afin de juguler l’inflation à la fin du printemps mais qui favorise les valeurs refuges (exemple : l’or) au détriment des actifs à risques, comme les actions classiques et les cryptomonnaies.
  • La débâcle de l’écosystème Terra (LUNA). La quasi faillite du stablecoin TerraUSD (UST), qui a débuté en mai 2022, ayant semé des incertitudes sur la solidité des stablecoins algorithmiques*
  • Une corrélation avec le Nasdaq. Les liens entre BTC et les marchés boursiers comme le Nasdaq ont été mis en évidence cette année – et la corrélation entre marchés traditionnels et crypto-actifs n’a jamais été aussi forte. A chaque baisse du Nasdaq, BTC suivait cette tendance. Pareil en cas de hausse.  

Enfin, la survente de BTC est également à souligner. Après la période spéculative qui a amené BTC à dépasser les 68 000 dollars en 2021, les investisseurs ont procédé à des ventes massives pour effectuer des prises de bénéfices, conjointement à l’arrivée d’une grande vague d’acheteurs, attirés par l’appât du gain. Cette démocratisation des crypto-actifs, tant pour les acteurs institutionnels que particuliers, à une période où l’économie vacillait a donc contribué à faire descendre les prix.

Baisses et hausses : un phénomène normal ?

Pour Alexandre Stachtchenko, directeur blockchain chez KPMG, cette correction du marché est finalement un phénomène classique dans l’histoire de la finance, d’autant plus que « les fondamentaux sont solides, et la baisse permet d’assainir le marché », explique-t-il à Coinhouse. 

 

Rappelons deux choses : les précédents bear market ont tous été suivis d’un rallye haussier et ont tous été, sinon causés, au moins encouragés par l’arrivée de nouveaux investisseurs sur le marché. Résumons sommairement ces éléments : 

 

  • En 2014-2015, le bear market a duré environ 400 jours et s’est caractérisé par l’arrivée d’early adopters sur le marché. Il a été suivi par un rallye haussier à partir d’octobre 2015, où le BTC prend +112 %, pour s’établir à 650 dollars l’unité.
  • En 2017-2018, le bear market dure environ 360 jours et se caractérise par l’apparition de particuliers moins connaisseurs de l’écosystème crypto sur le marché. Il est suivi d’un rallye haussier qui le place sur la durée à plus de 15 000 dollars l’unité. 
  • En 2019-2020, nouveau bear market qui dure 260 jours et se caractérise par l’arrivée des premiers acteurs institutionnels et la démocratisation de BTC à toutes les strates sociales. La hausse est ensuite prodigieuse, puisque le BTC atteindra son prix record de 64 000 dollars à la fin de l’année 2021. 

 

L’alternance entre période de bear market et de bull market a toujours été de mise dans le monde de Bitcoin et le monde des crypto-actifs, qui continue à gagner en maturité. 

Comment profiter d’une période de bear market

Cette période de « prix bas » est donc une occasion pour avoir des stratégies de trading opportunistes afin de réaliser des opérations intéressantes. Car oui, on peut gagner de l’argent en période de bear market ! Quelques exemples :

  • Acheter au creux. Aussi connu sous le terme « buy the dip », cette stratégie consiste à profiter de la chute des cours pour ses réserves de crypto-actifs à fort potentiel.
  • Utiliser la technique dollar cost averaging (DCA). Il s’agit ici d’investir de façon régulière (par exemple toutes les semaines ou tous les quinze jours), pour lisser le risque en équilibrant l’achat moyen de l’actif.
  • Faire du staking. Pratiquer le blocage des crypto-actifs afin de participer à la validation du réseau peut être potentiellement plus intéressant que de vendre ses jetons en période de chute des marchés.

Reste la grande question. Combien de temps dure un bear market ? L’actuel, qui a débuté le 10 novembre 2021, soit lorsque BTC a atteint son pic à plus de 69.000 dollars avant d’entamer la descente, a déjà dépassé une année. C’est plus que celui de 2019 à 2021, qui s’était étalé sur 260 jours, mais moins que celui entre 2014 et 2015, qui avait duré 410 jours. Le record n’est donc pas encore battu…

*Un stablecoin algorithmique est un crypto-actif dont la valeur est adossé à une monnaie fiduciaire telle que le dollar ou l’euro, ou à un métal précieux comme l’or.

Avertissement : les performances passées ne présagent pas des performances futures

Système informatique permettant d’écrire et de valider une transaction entre deux parties, la blockchain est au cœur des cryptomonnaies. Mais les usages de cette technologie ne se limitent pas qu’à ça et sont bien plus vastes. La blockchain, trop compliqué ? Coinhouse vous explique pourquoi c’est faux. 

 

Un système permettant de s’affranchir des intermédiaires

Au quotidien, chacun d’entre nous a recours à ce que l’on l’appelle des tiers de confiance. Une banque, si l’on souhaite transférer de l’argent à quelqu’un, ou un notaire, pour céder une propriété par exemple.

Là où la blockchain est novatrice, c’est qu’elle permet de s’affranchir de ces tiers de confiance en favorisant les échanges directs entre les individus : au lieu d’un tiers de confiance, c’est le protocole informatique qui permet l’authenticité et l’inviolabilité des échanges. Ceux-ci sont enregistrés dans des blocs qui, unis les uns aux autres, forment la blockchain. Les crypto-actifs ont vu le jour grâce à la blockchain, mais la blockchain peut aussi être utilisée dans de nombreux autres domaines, comme par exemple :

  • L’éducation. En France, l’école de commerce emlyon business school certifie la validité des diplômes via la blockchain afin de prévenir la triche dans les CVs.
  • Une garantie contre les contrefaçons. L’industrie du luxe a de plus en plus recours à la blockchain. Par exemple, LVMH, Prada et Cartier authentifient leurs produits grâce à des certificats fondés sur la blockchain afin de lutter contre la fraude.
  • Le foncier. En Honduras, les habitants peuvent consulter leurs titres de propriété via la blockchain grâce à un partenariat avec la startup texane Factom Inc.

Et les applications sont encore nombreuses : NFTs, santé, votation digitale, médias ou droits d’auteur sont autant d’applications. Non, la blockchain ne se limite donc pas qu’aux crypto-actifs.

 

 

La validation, la clé de toute blockchain

Intéressant, mais sans intermédiaires, qui valide l’ensemble et s’assure du caractère invulnérable des contrats ? Eh bien, un peu tous les utilisateurs d’une blockchain donnée, finalement. L’ajout de nouvelles transactions au sein de la blockchain n’est possible qu’après la validation de plusieurs participants du réseau appelés « nœuds du réseau ».

Chaque nœud détient une copie du registre des transactions (la blockchain justement) en communiquant avec les autres membres du réseau. Cette décentralisation est au cœur du fonctionnement des blockchains et garantit ainsi leur robustesse et leur inviolabilité.

La chaîne ne peut pas être rompue, puisque chaque bloc est relié à ceux qui le précèdent et ceux qui le suivent, sans que l’on puisse y insérer un bloc entre ceux déjà existants, ou modifier ceux déjà écrits.

 

 

Un système parfait ?

Dans sa conception, la blockchain répond à une certaine philosophie libertaire privilégiant l’anonymat du nombre à l’incarnation de l’autorité. Décentralisée, la blockchain est l’exemple même d’un protocole informatique qui se régule par lui-même, grâce à ses utilisateurs et sans l’intervention d’une autorité centrale.

Comme toute technologie, elle a pourtant aussi ses revers. Le premier d’entre tous étant celui des cyberattaques, qui ne peuvent pas être écartées. Une étude de KPMG de juin 2022 (lien vers étude 2023) a révélé que « le piratage d’infrastructures et d’applications de finance décentralisée a causé une perte de près d’1,2 milliard de dollars pendant le premier semestre 2022 ».

N’oublions pas non plus l’environnement. Les blockchains sont des technologies énergivores, c’est notamment le cas pour les crypto-actifs utilisant le système de validation de preuve d’enjeu (« proof of work ») comme le Bitcoin. Des algorithmes de consensus moins consommateurs d’énergie, comme la preuve d’enjeu (« proof of stake ») et vers laquelle a récemment migré Ethereum, montrent pourtant qu’il est possible d’aller vers des technologies blockchain plus durables.

Parfaite, la blockchain ? Peut être pas, mais elle s’en approche.

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Thibault Desachy

Lead AM & Wealth management

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