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Les recherches sur internet peuvent s’apparenter à un véritable parcours du combattant. Il faut souvent multiplier les sources pour trouver des contenus pertinents et fiables. Et sur certains thèmes un peu pointus, il n’est pas rare de faire chou blanc : error 404, page not found!
Le Web3 peut-il aider à résoudre ce problème, à encourager le partage des connaissances en ligne tout en accroissant la fiabilité des informations ? C’est la mission que s’est fixé Golden, un passionnant projet Web3 que Coinhouse vous propose de découvrir aujourd’hui.
Golden a été lancé en 2019 par Jude Gomila. Ce serial entrepreneur et business angel britannique raconte dans un article de blog avoir rencontré des difficultés en effectuant des recherches sur des technologies émergentes ou certaines startups. Il a alors dressé le constat que la connaissance humaine manquait cruellement d’organisation.
L’ambition de Golden est de rassembler et d’organiser le savoir disponible sur plus de 10 milliards de sujets en le restituant de manière accessible et intelligible. En d’autres termes, créer une encyclopédie cartographiant l’ensemble des contenus qui gravitent autour d’une thématique donnée. Le résultat devra faire consensus et autorité dans chaque domaine traité.
Pour mener à bien ce projet d’envergure, Golden a récemment obtenu un financement de 40 millions de dollars. Le tour de table de série B était mené par le fonds d’investissement Andreessen Horowitz. Marc Andreessen, cofondateur de a16z, est d’ailleurs partie prenante dans l’aventure en tant que membre du conseil d’administration de Golden.
Le projet vous rappelle quelque chose ? Golden s’inspire en effet de la célèbre encyclopédie en ligne Wikipédia – mais s’en éloigne dans son fonctionnement, les technologies utilisées et son utilisation des opportunités du Web3.
Grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle, en premier lieu. La volonté de Jude Gomila est en effet d’automatiser au maximum les tâches répétitives en s’appuyant sur un système d’intelligence artificielle, notamment pour recueillir les données en ligne, les classer et les rendre intelligibles.
« Nous utilisons l’intelligence artificielle pour créer la première base de données de connaissances autoconstruite au monde. »
Jude Gomila, TechCrunch
Les internautes sont aussi mis à contribution pour développer le caractère collaboratif de Golden : plus de 40 000 personnes inscrites sur le Discord de Golden – une application de messagerie communautaire – peuvent d’ores et déjà suggérer des modifications et des corrections. L’interface utilisateur leur permet d’ajouter des contenus aussi simplement qu’avec un traitement de texte. Là encore, l’intelligence artificielle facilite l’implémentation de liens, voire d’extraits d’articles.
Golden a commencé son parcours comme une entreprise web2. Depuis fin 2021, l’équipe a mis en place une version web3 de la plateforme pour accélérer la construction du graphe de connaissance (knowledge graph), un système introduit par Google pour modéliser les données sous forme de représentation visuelle.
Le protocole est actuellement établi sur le testnet d’Ethereum Görli. Il permet de soumettre les connaissances et d’en vérifier la pertinence. Ces tâches seront, à terme, rémunérées par des tokens. Ainsi, chaque utilisateur peut contribuer à l’élaboration de l’encyclopédie.
Pour le moment, il s’agit de valider des « Triples ». Ce sont les unités constituant le socle du graphe de connaissance. Les triples se présentent sous forme de faits reliés à une entité (une personne, une entreprise). Par exemple : Elon Musk -> CEO -> SpaceX. Le fait de soumettre un triple exact ou d’en vérifier l’exactitude conditionne l’éligibilité du contributeur. Il sera rétribué avec le token natif de Golden lorsqu’il sera émis.
Le système et le réseau Golden en sont encore à leurs prémices mais, à l’avenir, promet l’entreprise, il sera nécessaire de bloquer des tokens pour ajouter une information. C’est l’équivalent du proof-of-stake, le protocole de validation de données utilisé sur Ethereum, où l’utilisateur doit prouver la possession d’une certaine quantité de cyber-actifs pour valider des blocs supplémentaires. Ici, c’est en prouvant la possession du token de Golden que l’utilisation pourra continuer à valider des “Triples”.
Si une information est validée (par consensus), l’agent pourra récupérer ses fonds ainsi qu’une récompense. En revanche, si les données se révèlent fausses, le protocole gardera la mise par un mécanisme de sanction. Ce procédé favorisera l’ajout d’informations reconnues.
En outre, un système de NFTs organise le partage de propriété entre les contributeurs à l’origine d’une information. Cela permettra de les rétribuer équitablement lors d’une utilisation commerciale de cette donnée. “Les NFTs sont utilisés pour organiser la propriété entre les créateurs des données associées à chaque entité. Diverses données canoniques peuvent être associées aux NFT de données publiques, notamment les Triples, le langage naturel dans diverses traductions, des images canoniques ou autres”, explique Golden dans un article de bloc.
Dans le domaine de l’encyclopédie en ligne, Wikipédia fait figure de référence. Cependant, la valeur ajoutée de Golden réside dans le recours au web3 pour construire le contenu de la plateforme et assurer la fiabilité des informations dans un processus de décentralisation. La blockchain garantit l’immutabilité des données stockées tandis que le protocole, quant à lui, certifie la véracité de l’information. Il offre, pour finir, une rétribution juste à la communauté qui aide à bâtir le projet. L’avenir nous dira si ces singularités mèneront à l’age d’or de Golden.
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