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Sur le marché des crypto-actifs, deux leaders se dégagent nettement : Bitcoin (cours Bitcoin) et Ethereum (cours Ethereum). Si Bitcoin reste le leader incontesté en matière de valorisation et représente à lui seul actuellement plus de 50% de la valorisation totale du marché, Ethereum est un challenger de poids, qui compte pour 17% du marché. Il est cependant possible de considérer que ce chiffre est sous-estimé. Ces deux actifs ont des points communs mais également des différences notables, que nous allons expliquer ici.
Renommée
Bitcoin est le premier crypto-actif à avoir vu le jour, début 2009, et il est le plus connu. Pour preuve, Google enregistre huit fois plus de recherches pour le mot-clé Bitcoin que pour Ethereum. L’aura de son créateur mythique et anonyme, Satoshi Nakamoto, lui donne une renommée internationale, et il s’échange quotidiennement deux fois plus de bitcoins que d’ethers. En revanche, Ethereum est plus récent, datant de 2015, et peu de gens connaissent le nom de son créateur, Vitalik Buterin.
L’avantage est donc pour le Bitcoin au niveau de la renommée.
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Organisation
Les deux réseaux ont un fonctionnement similaire, en surface. Tous les deux fonctionnent sur le principe d’une blockchain centralisée composée de nœuds indépendants, ont un système de validation auquel n’importe qui peut participer, et une équipe de développeurs en partie bénévoles pour le faire évoluer.
Pourtant, il y a une différence de taille : Satoshi Nakamoto a quitté le projet Bitcoin en 2012, et depuis, le développement de Bitcoin a largement ralenti. Les décisions sont prises par consensus par l’ensemble de la communauté, et ce fameux consensus peut être relativement difficile à atteindre. Le cas le plus connu a concerné en 2017 l’évolution Segregated Witness, qui a pris plus d’un an à voir le jour, et a entraîné des discussions et des schismes importants dans la communauté.
Le développement d’Ethereum fonctionne lui aussi par consensus, mais le fait qu’il y ait un leader connu et influent a un impact majeur sur son développement: Vitalik Buterin propose fréquemment des évolutions importantes pour le protocole, et il est écouté par l’ensemble de la communauté. Ainsi, le développement informatique d’Ethereum est rapide, avec des fonctionnalités importantes ajoutées fréquemment.
Côté Bitcoin, la communauté affirme qu’il n’est pas nécessaire de modifier quoi que ce soit si le système fonctionne, et que changer pour rien serait la meilleure façon de tout gâcher.
Malgré tout, on peut donner ici l’avantage à Ethereum.
Validation
Les deux protocoles ont commencé leur existence en utilisant la validation par la preuve de travail, également connue sous le nom de minage. Bitcoin fonctionne toujours par ce moyen de validation mais Ethereum a basculé en preuve d’enjeu en 2022. La différence est notable, dans la mesure où la preuve d’enjeu utilise 99% d’énergie de moins que la preuve de travail et permet en outre le staking, qui peut dégager des revenus supplémentaires pour les investisseurs.
Côté Bitcoin, on affirme que la preuve d’enjeu est moins sécurisée que la preuve de travail, puisqu’un acteur qui réussirait à acquérir plus de 30% des ethers en circulation pourrait prendre le contrôle du réseau, alors que sur Bitcoin ce n’est pas possible. Malgré tout, un tel événement est pour le moment extrêmement improbable avec des coûts se chiffrant en dizaines de milliards de dollars.
Certains développeurs proposent même d’enregistrer l’état de la blockchain Ethereum sur Bitcoin à intervalles réguliers, afin de profiter de la sécurité additionnelle de la preuve de travail.
Sécurité contre conscience écologique, le choix est difficile. Aucun avantage pour l’un ou l’autre des réseaux dans ce domaine.
Inflation
Beaucoup de gens savent qu’il ne pourra y avoir que 21 millions de bitcoins en circulation, et que plus de 19 millions ont déjà été générés. L’inflation monétaire annuelle sur le réseau est au mois de mars 2024 de 1,70%, et va descendre à 0,85% à partir d’avril, suite au phénomène appelé halving qui a lieu tous les quatre ans. Bitcoin est fréquemment comparé à l’or à cause de cette rareté intrinsèque.
Ethereum, quant à lui, avait une inflation monétaire plus importante, puisqu’elle se situait aux alentours de 4,5% annuels, et restait constante. Cela a changé avec les évolutions The Merge et IEP-1559, qui ont fait devenir Ethereum beaucoup moins inflationniste, voire déflationniste.
Par exemple, sur la période entre mars 2023 et mars 2024, le nombre d’ethers en circulation a baissé de 0,30%.
Ethereum a donc un clair avantage dans le domaine de l’inflation, et propose une valeur qui s’apprécie dans le temps.
Ecosystème
Ethereum dispose d’un écosystème riche et varié, grâce à la technologie des smart contracts qui ont été inventés par ses développeurs. L’émergence de la finance décentralisée a été une étape primordiale du développement du marché des crypto-actifs, ainsi que les NFTs, et tous les projets relatifs à ces technologies ont été développés en premier sur Ethereum. On peut même considérer que la valeur totale d’Ethereum pourrait comprendre non seulement son actif natif, mais également l’ensemble des projets qui fonctionnent sur sa blockchain, augmentant ainsi considérablement sa valorisation.
Le Bitcoin, quant à lui, est longtemps resté un actif unique et isolé, n’ayant pas la possibilité de créer des smart contracts. Avec l’arrivée de la technologie Taproot, il est devenu possible de créer des scripts avec de la logique intégrée, mais leurs possibilités et leur usage restent limités. L’année 2023 a cependant vu l’apparition d’une nouvelle technologie, les ordinals, qui permet désormais l’utilisation de l’équivalent des NFTs sur la blockchain Bitcoin, et qui a connu un très franc succès.
Malgré l’arrivée des ordinals et de Taproot, la puissance des smart contracts d’Ethereum lui donne un clair avantage dans ce domaine.
Décentralisation
Les deux blockchains leaders du marché ont une décentralisation importante, mais on peut clairement dire que Bitcoin est la plus décentralisée, grâce au système de validation par la preuve de travail, à son système de gouvernance sans leader connu, et à un nombre beaucoup plus important de nœuds blockchain sur son réseau.
Scalabilité
Sur Bitcoin, nous sommes limités à sept transactions par seconde. Sur Ethereum, environ 40. La différence n’est donc pas flagrante de prime abord. Malgré tout, les deux réseaux ont développé des technologies de scalabilité pour franchir ces limites: Lightning Network sur Bitcoin et réseau de seconde couche sur Ethereum permettent de franchir allègrement ces limitations, même si les volumes d’utilisation sont beaucoup plus importants sur Ethereum.
Un point à noter cependant: sur Bitcoin, les confirmations de transactions prennent une dizaine de minutes, alors que sur Ethereum, elles ne nécessitent qu’une dizaine de secondes.
C’est donc encore une fois un léger avantage pour Ethereum.
Adoption institutionnelle
Il est peu dire que l’arrivée des ETFs spot Bitcoin en janvier 2024 sur la bourse américaine a redonné de la vigueur au marché. La demande pour ces produits a été et reste extrêmement importante, et favorise une adoption de masse par le biais des acteurs institutionnels, principalement américains.
Si des demandes pour la création d’ETFs basés sur Ethereum ont bien été déposées, les autorités de régulation sont plus méfiantes et pourraient repousser leur adoption encore longtemps. La SEC américaine tente même de requalifier l’actif en tant que titre financier, ce qui poserait des problèmes de régulation importants.
La décentralisation de Bitcoin lui donne donc ici un avantage clair.
Conclusion
Si l’on regarde les choses d’un point de vue technique, Ethereum a des avantages sur la plupart des domaines par rapport à Bitcoin, le plus important étant celui des smart contracts. Mais la technologie ne fait pas tout. La renommée de Bitcoin, son adoption par les investisseurs institutionnels, et sa décentralisation inégalée lui permettent de conserver son rang de premier crypto-actif, et de loin. D’ailleurs, il suffit de constater que le cours d’Ethereum s’est constamment déprécié face à Bitcoin au cours des trois dernières années. De plus, la concurrence de blockchains telles que Solana proposant des fonctionnalités similaires pourrait à l’avenir devenir problématique pour le numéro deux de l’écosystème crypto.
Faut-il donc choisir l’un des actifs par rapport à l’autre ? La solution peut finalement être de diversifier son portefeuille en n’excluant pas l’un ou l’autre des deux leaders actuels de ce marché, mais de profiter de leurs avantages respectifs en surveillant leur évolution.
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