Le hashrate du bitcoin vient de dépasser un nouveau record historique : 281,79 millions de terahash par seconde. La date du prochain halving de Bitcoin pourrait bien être avancée.
Le hashrate, que l’on peut traduire par “taux de hachage” en français, est un terme qui désigne la puissance de calcul totale nécessaire à l’inscription de nouveaux blocs à un instant précis dans une blockchain. C’est donc une unité de mesure, qui permet d’observer l’implication des mineurs dans le processus de validation de nouveaux blocs.
Et puisque le mining est essentiel au bon fonctionnement d’une blockchain, c’est aussi un indicateur clé pour analyser la bonne santé et la vigueur de celle-ci. Autrement dit, avec un taux de hashrate qui augmente, c’est la puissance de calcul de l’ensemble d’une blockchain qui s’accroît.
Un halving repoussé
Malgré la baisse des prix du bitcoin, le hashrate de la blockchain Bitcoin a augmenté de manière exponentielle récemment. Avec un record historique de 281,79 millions de terahash par seconde en ce début de mois de septembre, ce sont de nouveaux blocs découverts bien plus vite que ces derniers temps.
Quelles conséquences et quelles leçons en tirer ? En premier lieu, que la blockchain Bitcoin conserve sa vigueur malgré une période difficile. Ensuite, il faut être conscient que l’augmentation du hashrate augmente la difficulté pour les mineurs de découvrir de nouveaux blocs. Et surtout, l’augmentation du nombre de blocs pourrait avancer l’heure du prochain halving – et ainsi faire augmenter le prix du crypto-actif.
Le halving ou réduction de moitié, en français, est un processus inscrit dans le protocole bitcoin. En 2009, au lancement de Bitcoin, les mineurs recevaient 50 bitcoins à chaque fois qu’ils parvenaient à découvrir un bloc. Cette récompense est divisée par deux tous les 210 000 blocs : c’est ce processus automatique qui a lieu tous les quatre ans environ que l’on appelle le halving.
Mais avec un taux de hachage qui augmente, c’est un halving qui se rapproche plus vite que prévu. Le prochain, au lieu d’avoir lieu en 2024, pourrait ainsi arriver dès le troisième trimestre 2023. À vos pioches !